La campagne électorale des Républicains (LR) pour les élections européennes est marquée par des tensions internes. Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France, a réagi à la communication de son propre parti sur les réseaux sociaux.
Dans un contexte où l’ancien président Nicolas Sarkozy a indiqué ses désaccords avec certains leaders actuels de LR en refusant de soutenir la liste menée par François-Xavier Bellamy, les divisions internes semblent s’approfondir.
Polémique sur la remigration des Algériens
La polémique a éclaté après un tweet du compte officiel de LR, exhortant l’Algérie à reprendre leurs “criminels, délinquants, clandestins, OQTF” en réaction à la demande de restitution de biens par l’Algérie à la France. Cette déclaration, fortement inspirée du tweet de Marion Maréchal, a suscité une forte réaction de la part de Xavier Bertrand, qui a qualifié le tweet “d’indigne” et a exigé son retrait immédiat, affirmant qu’il ne reflétait ni les valeurs ni l’histoire de leur parti.
Cependant, malgré la condamnation de Xavier Bertrand, Eric Ciotti, président des Républicains, a soutenu pleinement la position du parti, allant même jusqu’à renforcer le message en proposant d’étendre la liste des personnes à rapatrier vers l’Algérie. Olivier Faure, chef du Parti Socialiste, a quant à lui dénoncé la rhétorique du tweet comme étant digne de l’extrême droite.
Dans l’ensemble, cette polémique expose les tensions grandissantes au sein des Républicains, à un moment où la question d’un éventuel accord de gouvernement avec Emmanuel Macron suscite de plus en plus de débats, une situation préjudiciable à l’approche des élections européennes.
Les Républicains tiraillés entre la tentation macroniste et zemmourienne