La permanence d’un député RN vandalisée avant son inauguration

Dans la nuit de vendredi à samedi, la permanence parlementaire de David Magnier, député du Rassemblement National (RN) dans l’Oise, a été vandalisée. Toutes les vitres du local ont été brisées par un individu cagoulé. Malgré cet acte de vandalisme, le député a décidé de maintenir l’inauguration prévue ce samedi après-midi. Cette attaque, dénoncée comme une tentative d’intimidation, a été fermement condamnée par les autorités et le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.

« Aucune intimidation ne m’empêchera de poursuivre mon mandat parlementaire », a réagi David Magnier. Cet ancien meneur du mouvement des gilets jaunes, élu en juillet à la faveur d’une triangulaire, a découvert les dégâts tôt samedi matin.

Les images de vidéosurveillance révèlent un individu cagoulé

Vers 4h du matin, les alarmes de la permanence se sont déclenchées, alertant la gendarmerie qui est intervenue sur les lieux. Les forces de l’ordre ont constaté que les cinq baies vitrées ainsi que la vitre de la porte d’entrée avaient été complètement détruites.

David Magnier a visionné les images de la vidéosurveillance, montrant un homme seul, cagoulé, utilisant « une batte de baseball ou un pied de biche » pour briser les vitres avant de fuir lorsque l’alarme s’est déclenchée. L’agresseur n’a pas eu le temps d’entrer dans les locaux.

Malgré l’attaque de la permanence, l’inauguration maintenue

Malgré cet acte de vandalisme, le député a décidé de maintenir l’inauguration de la permanence, prévue ce samedi à 16h. « On venait de louer le local, on a passé des jours à tout peindre et à faire les affichages à l’intérieur, les lieux étaient entièrement refaits à neuf », a expliqué Sophie Arbareri, la collaboratrice du député au journal Le Figaro.

L’inauguration avait été largement communiquée aux maires et élus de la circonscription, et de nombreux invités étaient attendus.

Réactions politiques et condamnation de l’acte

La préfète de l’Oise a rapidement échangé avec David Magnier, qui a porté plainte suite à l’attaque. Le député a été entendu par les gendarmes pour fournir les détails de l’incident. Cet acte de vandalisme a également suscité de vives réactions dans le monde politique.

Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a pris la parole sur Twitter pour condamner cet acte de violence. « Cette violence contre les élus est une honte absolue et devrait tous nous révolter. La démocratie c’est le débat et l’acceptation du désaccord », a-t-il écrit.

Une sécurité renforcée pour les parlementaires

Ce n’est pas la première fois qu’une permanence parlementaire est prise pour cible en France. Ces dernières années, plusieurs bureaux d’élus ont été vandalisés, notamment dans le cadre de débats politiques houleux ou de manifestations sociales.

En réponse à ces actes, la sécurité des parlementaires a été renforcée. Le gouvernement a annoncé plusieurs mesures pour protéger les élus et leurs locaux, notamment par une surveillance accrue et des dispositifs de sécurité autour des bâtiments.

 

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