Politique
Paris : un ancien adjoint d’Hidalgo entendu par la Justice
Prise illégale d’intérêts, abus de confiance, un ancien adjoint d’Hidalgo entendu par la Justice. Il a démissionné après avoir été entendu par la police dans le cadre d’une enquête sur le blanchiment de fraude fiscale.
En décembre 2021, Hermano Sanches Ruivo, alors adjoint en charge des affaires européennes à Paris, a démissionné après avoir été entendu par la police dans le cadre d’une enquête liée au blanchiment de fraude fiscale. Il doit comparaître devant la justice en novembre prochain pour des accusations d’abus de confiance et de prise illégale d’intérêts.
Selon Le Parisien, Hermano Sanches Ruivo est convoqué devant le tribunal correctionnel le 8 novembre. Conseiller de Paris depuis 2008, réélu en 2014 et 2020, il avait été nommé adjoint en charge de l’Europe par la maire socialiste. Il est accusé d’abus de confiance sur la période de 2013 à 2020 et de prise illégale d’intérêts entre 2015 et 2021. En octobre 2021, il avait été placé en garde à vue, avant d’être relâché, dans le cadre d’une enquête sur le blanchiment de fraude fiscale initiée après une dénonciation anonyme.
Paris : l’ancien adjoint d’Anne Hidalgo accusé de prise illégale d’intérêts
L’ancien adjoint d’Anne Hidalgo est accusé d’avoir versé 2 000 euros par mois, sans justification, depuis les comptes de son association Cap Magellan, pour un total de 182 000 euros. Le parquet n’a pas encore précisé à qui ces fonds étaient destinés. En outre, il est poursuivi pour prise illégale d’intérêts entre 2015 et 2021. Le parquet de Paris a indiqué que “M. Ruivo est accusé d’avoir accordé divers avantages à l’association Cap Magellan en tant qu’élu du Conseil de Paris, alors qu’il en était le président.“ Les avantages en question pourraient inclure des réceptions organisées à l’Hôtel de Ville, comme le suggèrent certaines photos d’archives.
Interrogé sur ces accusations, Hermano Sanches Ruivo a refusé de commenter directement, mais a affirmé : « Depuis le début, je conteste tous les faits qui me sont reprochés. La moitié du chemin a été parcourue et je m’en réjouis. » Il fait référence ici aux soupçons de fraude fiscale qu’il estime désormais dissipés. Malgré sa démission en décembre 2021, il continue de siéger au Conseil de Paris au sein du groupe Paris en commun. « Je réserve toutes mes réponses à la justice. Je continuerai à répondre aux questions qui me sont posées. Avec mon avocat, nous examinons les points de droit. Je reste serein. J’ai confiance en la justice de mon pays », a-t-il ajouté.
La Ville de Paris, quant à elle, a refusé de faire tout commentaire sur cette affaire.
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1 commentaire
karr
Cet homme a raison de faire confiance à l’actuelle “justice”de notre pays ,il sait à quoi s’attendre en ce domaine ,tout comme sa patronne !
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