Politique
[Édito] Nouvelle-Calédonie : là où la gauche devient bien à droite
Depuis que les tensions ont commencé en Nouvelle-Calédonie il y a quelques jours, la gauche se fend d’un discours ancré à droite, mais anti-France.
C’est tout juste si Mélenchon ne parle pas de Grand Remplacement ! Depuis l’ouverture des hostilités en Nouvelle-Calédonie ces derniers jours sur fond de crise électorale entre les séparatistes kanaks et les loyalistes, la gauche radicale tient des positions de plus en plus à droite…contre la France bien sûr.
« Un peuple paisible vivait sur une terre »
Quand on lit les tweets ou que l’on regarde les passages dans les médias des personnalités de cette gauche allant d’EELV à Lutte Ouvrière en passant bien entendu par LFI, le PCF et le NPA, on en vient à se demander si la gauche n’est pas finalement opposée à l’immigration, respectueuse du droit des peuples à lutter pour leur existence et favorable à la vie harmonieuse entre les siens.
« Un peuple vivait paisible sur une terre. Survint d’au-delà des mers un autre peuple, qui avait la légitimité du malheur et la force des armes. Kanaky, Palestine : colons bagnards, colons rescapés, toutes les différences du monde. Mais tant d’accents communs. » Béat, le journaliste Daniel Schneidermann reprend les propos de Jean-Victor Castor, député de Guyane qui a choisi de prendre fait et cause pour les indépendantistes : on croirait voir revenir un prophète, quelque part entre Nelson Mandela et le FLN.
Tous les jours, sans interruption maintenant, l’on entend que la France est « coloniale », et l’argument est repris en Nouvelle-Calédonie. La France coloniserait un endroit français depuis cent soixante-dix ans. Pourquoi ne serait-il pas français alors ? Parce qu’on y vit avec d’autres mœurs, une autre culture.
Quand la gauche devient la droite, la vraie
L’on entend tous les jours que le peuple français n’existe pas, que les Gaulois n’ont jamais existé, que la France est née en 1789 et cent autres inepties. Un demi-siècle qu’on nous bassine avec des rêves de société multiculturelle, multi-ethnique, pleine de « mixité, d’échanges, de brassages ». À gauche, on rêve du droit de vote pour les étrangers – et Marie Toussaint le revendique sans paraître gênée d’interdire aux Caldoches (blancs de Nouvelle-Calédonie) de voter.
Plus amusant encore : après toute la France Insoumise, la moitié du PCF, tout le NPA, les antifas et les écologistes, c’est Christiane Taubira qui revient à la charge pour expliquer que les Kanaks sont : « attachés à leurs racines, leurs cultures, leurs mythes, leurs histoires, leur géographie ».
On hésite entre le rire et les larmes. Tant de temps que ces gens s’emploient à déconstruire (ou détruire) nos racines parce que la France n’existe pas, notre culture parce qu’« il n’y a pas de culture française », nos mythes parce que le roman national est mauvais, nos histoires parce qu’on nous apprend à la détester, notre géographie parce qu’il faut abolir les frontières. C’en est tant risible que rageant : on en vient à se demander comment un si grand paradoxe peut exister au fond d’eux.
Le parti de l’étranger
La vérité, c’est que la gauche rêve avant tout de sa petite révolution, de sa petite victoire bourgeoise paternaliste qui lui permettrait de dire : « grâce à nous, un peuple s’est libéré ». Ils ne rêvent que de se rendre en Kanaky pour y brandir un nouveau drapeau, hurler qu’il s’agissait de l’honneur de la République que de la démanteler. Manipulant le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes au service de la décolonisation absurde et à tout prix, ils ne s’intéressent pas un instant aux résultats des référendums : preuve en est qu’à Mayotte, ils ne rêvaient de rien d’autre que d’inciter un peuple noir musulman à se sentir opprimé, alors que les Mahorais ne désirent pas un instant quitter la France.
Dans le même temps, on subodore l’ingérence étrangère, voire la corruption pointer le bout de leur nez. Il apparaît que l’Azerbaïdjan, et la Turquie derrière lui sont bien heureux de voir de telles tensions agiter la France. De leur côté, la Russie ne doit pas être malheureuse de la situation, tandis que la Chine surveille en charognard une proie dont elle pourrait aisément s’emparer : un pays pauvre au milieu de l’Océanie, c’est des infrastructures à construire, voire une base militaire.
Le parti de l’étranger est de retour ! C’est celui qui fait de la Palestine le principal sujet des élections européennes, celui qui pousse le pays à se démanteler, qui bénéficie de voyages en terre presqu’ennemie où on leur déroule le tapis rouge. Le parti de l’étranger, c’est le parti des étrangers, de la préférence anti-nationale, du sans-frontiérisme et de la corruption. Force est de constater qu’aujourd’hui, une bonne partie de la gauche est en fait bien à droite dès qu’il s’agit de nuire à la France.
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