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La Matinale – La Gazette du 4 octobre
Ce mercredi 4 octobre, La Matinale de Frontières a de nouveau frappé fort avec des invités de premier plan pour aborder des sujets brûlants d’actualité, le tout au micro de Garen Shnorhokian.
Dans le Réveil des Idées de notre quatrième Matinale, Edwige Diaz, Alexandre Avril, Alice Cordier et Pierre-Marie Sève ont débattu des problématiques de sécurité et de justice en France. En Interview Frontale, Xavier Raufer a partagé son expertise sur les défis liés à la criminalité et à la gestion des prisons.
Le Réveil des Idées : Sécurité et justice en ligne de mire
La question de la sécurité et de la justice a été au cœur des discussions ce matin, avec Edwige Diaz, députée de la Gironde et présidente du groupe Rassemblement National, qui n’a pas hésité à évoquer la montée du soutien à la peine de mort : « S’il y a une augmentation des personnes favorables à la peine de mort, c’est parce qu’il y a une crise de confiance en la justice. » Cette crise de confiance traduit, selon-elle, une inquiétude croissante des citoyens face à l’impuissance perçue du système judiciaire.
Alexandre Avril, maire de Salbris et vice-président du Parti Union des Droites Républicaines (UDR), a de son côté insisté sur la nécessité d’une union des droites pour faire face à ces enjeux : « L’union des droites est une nécessité historique. Nous n’avons pas d’ennemis à droite. »
Pierre-Marie Sève, directeur de l’Institut pour la Justice, a livré une comparaison frappante entre la gestion de la criminalité en France et au Salvador : « Au Salvador, pour lutter contre la criminalité, une prison de 40 000 places a été construite en 8 mois. Emmanuel Macron a mis 7 ans pour en construire 3000. » Une critique directe de la lenteur des réformes en France, notamment sur la question des infrastructures pénitentiaires.
Enfin, Alice Cordier, directrice du Collectif Némésis, a dressé un tableau sombre de la situation dans les prisons françaises. Selon elle, les conditions carcérales actuelles n’ont plus d’effet dissuasif sur les délinquants : « Aujourd’hui, il ne faut pas donner envie aux délinquants de retourner en prison. La prison ne fait plus peur. Il y a des agents pénitenciers qui se font agresser. D’autres continuent leur trafic depuis leur cellule. »
L’Interview Frontale : Xavier Raufer face aux défis sécuritaires
Dans l’Interview Frontale, Le criminologue et écrivain Xavier Raufer est revenu sur l’affaire de la tuerie d’Incarville, pointant du doigt les lacunes du système Schengen : « Suite à la tuerie d’Incarville, ce n’est pas sûr que l’on retrouve Mohamed Amra. Il est sans doute déjà à l’étranger, car avec Schengen, il n’y a plus de frontières. » Un constat alarmant sur la libre circulation dans l’espace européen qui, selon lui, favorise l’évasion des criminels.
Raufer a également dénoncé l’inaction face aux émeutes de juin 2023 : « Si on appliquait le Code pénal, les parents de mineurs impliqués dans les émeutes de juin 2023 auraient été condamnés à deux ans de prison et 30 000 € d’amende. » Pour lui, la France souffre d’une minorité idéologique qui paralyse le système en légitimant la violence sous prétexte de racisme.
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Retrouvez l’interview de Xavier Raufer dans la Matinale de Frontières sur ce lien : Xavier Raufer : “Les narcos vendent la cocaïnes dans des pochons à l’effigie de Dupond-Moretti”
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