Tous les articles de Lauriane Bernard

La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a récemment condamné la Grèce pour des pratiques de refoulement (pushbacks en anglais) de migrants à ses frontières, en particulier dans la région d’Évros, qui borde la Turquie.

Ce lundi 6 décembre, le Premier ministre Keir Starmer s’était préparé à parler de la réforme du système de santé lors d’une conférence de presse, mais il n’a pas pu esquiver la tempête de questions des journalistes, venus l’interroger sur les tweets explosifs d’Elon Musk, dans lesquels il est accusé de complicité dans le scandale des grooming gangs. Visiblement agacé, Starmer a défendu son bilan, assurant que tout avait été fait pour soutenir les victimes. Pourtant, il refuse toujours de déclencher une enquête à l’échelle nationale et met en garde contre les dangers des discours propagés par l’extrême-droite.

Ce lundi 6 janvier, Emmanuel Macron a pris la parole pour expliquer pourquoi la France retire ses troupes militaires d'Afrique. « La France n'est pas en recul en Afrique. Elle est simplement lucide, elle se réorganise », a-t-il affirmé. Le président n’a cependant pas caché une certaine amertume face à l’attitude de certains dirigeants africains. « Aucun d'entre eux ne serait aujourd'hui à la tête d'un pays souverain si l'armée française ne s'était pas déployée », a-t-il lancé, en regrettant le manque de reconnaissance pour l'engagement français.

Ces derniers jours, Elon Musk a déclenché une véritable tempête politique au Royaume-Uni en affichant son soutien à Tommy Robinson. Une prise de position qui a pris de court Nigel Farage, ancien chef du Parti Brexit et figure clé du Parti réformiste, visiblement embarrassé et soucieux de garder ses distances avec l’activiste actuellement emprisonné.

Pendant des décennies, des gangs organisés ont exploité des centaines d’enfants au Royaume-Uni, sous le regard passif des autorités. Ces groupes, souvent composés d’hommes d’origine pakistanaise, ciblaient des filles blanches vulnérables, issues de milieux défavorisés. Le scandale, désormais connu sous le nom de grooming gangs, révèle que la police, les services sociaux et la justice, ont été réticents à protéger les victimes face à ces crimes.

Depuis plus de trois mois, les partis centristes tentaient en vain de former un gouvernement en écartant le FPÖ, pourtant vainqueur des dernières élections législatives. Le 4 janvier au soir, le chancelier autrichien Karl Nehammer, en poste depuis décembre 2021, a finalement jeté l’éponge et annoncé sa démission.

Depuis plusieurs jours, la plateforme X s’enflamme autour de l’incarcération de Tommy Robinson. Elon Musk, en demandant sa libération, relance le débat et remet en lumière le scandale des grooming gangs. Mais en réalité, c’est la diffusion de son documentaire Silenced qui l’a conduit derrière les barreaux.

Le 2 janvier, un extrait des propos de Lord Pearson (UKIP) a refait surface, provoquant une onde de choc à la Chambre des Lords, comme il y a déjà six ans. Il avait déclaré : « Il semblerait que plus de 250 000 jeunes filles blanches aient été violées au cours de ce siècle, principalement par des hommes musulmans. » Lord Pearson avait également affirmé qu’il était « très probable » que les « gangs de violeurs » pakistanais opèrent dans la plupart des grandes villes britanniques. Aujourd’hui, ces accusations, largement relayées sur les réseaux sociaux, ravivent le débat et font monter la pression sur les responsables politiques, appelés à fournir des réponses claires et immédiates.

Tommy Robinson, militant bien connu de la scène politique britannique, purge une peine de 18 mois pour avoir diffusé son documentaire « Silenced », malgré une interdiction prononcée par la justice il y a 3 ans. À première vue, cette affaire de simple infraction civile peut sembler banale. Pourtant, le Britannique se retrouve incarcéré dans une prison de haute sécurité, enfermé aux côtés des criminels les plus dangereux du pays, et placé à l'isolement, prétendument pour sa propre sécurité.