Immigration
Immigration : le gouvernement envisage une réduction des visas pour les Algériens
L’attentat de Mulhouse, survenu le samedi 22 février, relance le débat sur la politique migratoire du gouvernement. Alors qu’une réunion interministérielle sur l’immigration est prévue mercredi prochain, la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, a affirmé sur RTL qu’il était nécessaire de modifier la législation. Toutefois, elle s’oppose à une vaste réforme sur l’immigration, jugeant la situation politique actuelle inadaptée.
Plutôt que de proposer une loi globale, elle préconise des « petites mesures portées par des propositions de loi », citant notamment celle des sénateurs LR visant à allonger la durée maximale de rétention administrative de 90 à 120 jours. « C’est une première piste, peut-être faudrait-il aller plus loin », a-t-elle suggéré.
Vers une réduction des visas pour l’Algérie ?
L’attaque de Mulhouse a relancé le débat sur la politique migratoire française, notamment en ce qui concerne les relations avec l’Algérie. Si Bruno Retailleau plaide pour un « rapport de force » avec Alger, Sophie Primas tempère : « Il faut faire attention à ne pas tout mélanger ». Elle rappelle que d’autres pays posent également des problèmes en matière de retour des étrangers en situation irrégulière et insiste sur l’importance de ne pas stigmatiser la communauté franco-algérienne.
Néanmoins, elle admet que la question d’une réduction du nombre de visas accordés aux ressortissants algériens sera examinée lors de la réunion de mercredi. Concernant l’accord franco-algérien de 1968, qui accorde un statut particulier aux Algériens en matière de séjour en France, elle confirme que « tous ces éléments sont sur la table ».
La volonté du ministre de l’Intérieur de durcir la politique migratoire vis-à-vis de l’Algérie ne fait pas l’unanimité au sein de l’exécutif. Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, s’oppose à une logique de « rapport de force pour le rapport de force », mettant en avant la nécessité de garantir « la sécurité des Français ».
Sophie Primas relativise ces divergences en les présentant comme une richesse : « C’est le bonheur de la polyphonie du gouvernement ». Selon elle, ces différences de point de vue reflètent les rôles distincts des ministres et souligne que c’est au Premier ministre qu’il reviendra de trancher.
2 commentaires
vert10
Toujours la mollesse. Deja suppression de la circulaire de krouchner sur les visas pour les dirigeants algeriens . Supprimer les accords de 68. Et les aides au développement.
Signaler un abusSapereAude
Ça prend plusieurs jours après l’attentat pour commencer à oser peut-être poser une question au gouvernement, puis peut-être un jour une loi sera debattue et approuvée, puis comme piur la loi immigration qui faisait scandale l’année dernière, seulement la moitié des decrets seront actés… Force est de constater que le temps qui s’écoule entre l’attentat et la question qui sera examinée mercredi, c’est le même temps qu’il a fallu au Président Trump pour définitivement régler le problème du point de vue législatif… avec des effets immédiats et mesurables : hausse de la côte de popularité et baisse de 95% de limmigration illegale, en quelques semaines seulement… Je pense que la grandeur des épaules de Trump sert chaque jour à rappeler la petitesse de celle des autres en la matière, et accélére ainsi la hausse du niveau d’exaspération chez ceux qui en subissent la petitesse au quotidien.
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