« C’est bien de jouer à Popeye, mais derrière, il faut des résultats » : Sébastien Chenu étrille les échecs de Bruno Retailleau sur l'immigration

Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement National (RN), a exprimé son mécontentement à l'égard de Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur, qu'il accuse de « jouer à Popeye » sans obtenir de résultats tangibles. Invité sur BFMTV, le vice-président du Rassemblement National a étrillé l'attitude de Bruno Retailleau, estimant que si ses discours sont agréables à entendre, ils ne sont pas suivis d'actions concrètes. Selon le député du Nord, le ministre serait pris sous la tutelle d'un gouvernement « socialo-centriste » qui limite ses capacités d'action, en particulier sur la question de l'immigration.

Sébastien Chenu pointe plusieurs échecs de Bruno Retailleau, notamment sur l’Aide Médicale d'État (AME) et dans l’affaire Doualemn. Pour lui, ces échecs sont symptomatiques d'une incapacité à agir, aggravée par le fait que le ministre est « dans un gouvernement qui lui coupe les ailes ». Il accuse également le gouvernement d’imposer des décisions qui ne sont pas compatibles avec les discours de Bruno Retailleau, notamment en matière d'immigration et de sécurité.

Sébastien Chenu a tenu à défendre les propositions du RN, en indiquant que les solutions qu'ils proposent sont « urgentes et nécessaires » pour la France. Il estime que le RN est la seule force à pouvoir offrir une véritable alternative face aux failles de la politique actuelle. Le vice-président du parti a également évoqué la question de la rétention de sûreté après l’attentat de Mulhouse, rappelant la nécessité de « faire pression » sur l'Algérie concernant les transferts de fonds, les visas et les accords bilatéraux.

Enfin, il a suggéré que le RN pourrait, si nécessaire, aller jusqu’à censurer le gouvernement, estimant que le manque de fermeté vis-à-vis des accords avec l’Algérie pourrait constituer un motif de censure. Pour le vice-président du RN, Emmanuel Macron hésite à renégocier l’accord franco-algérien de 1968 de peur de déstabiliser une partie de la communauté franco-algérienne.

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