L’ex-magistrat qui proposait le viol de sa fille mineure a été de nouveau condamné

Ce lundi 30 septembre, l’ex-magistrat Olivier Bailly, qui proposait le viol de sa fille mineure de 13 ans à des internautes sur des sites libertins, a été condamné à trois ans de prison avec sursis probatoire. Ses intentions, par chance, n’ont jamais été concrétisées.

Les faits de cette sordide affaire se sont déroulés entre octobre 2019 et juin 2020. Tout a commencé en octobre 2019, lorsqu’un utilisateur d’un site libertin a signalé qu’un homme proposait d’associer sa fille à des ébats sexuels avec sa femme. Par la suite, le vice-président du tribunal judiciaire de Dijon à l’époque des faits, a admis avoir rédigé ces messages, se dissimulant derrière des « fantasmes jamais concrétisés » pour justifier ses actes.

Une nouvelle condamnation en appel pour l’ex-magistrat

En première instance, le tribunal correctionnel de Besançon avait condamné l’homme, âgé de 57 ans, à deux ans de prison, dont un an ferme, pour « incitation à la corruption de mineur non suivie d’effet » et pour « incitation à commettre un viol et une agression sexuelle sur mineur non suivie d’effet ». Suite à cette décision, l’homme, aujourd’hui radié de la magistrature, avait fait appel.

Par la suite, la Cour de cassation a rendu un arrêt en juin 2023, annulant sa relaxe pour l’infraction d’incitation à la commission d’une agression, tout en rendant définitive sa culpabilité pour incitation à la corruption de mineur.

Puis, ce lundi 30 septembre, à l’issue d’un troisième procès, la cour d’appel a jugé Olivier Bailly coupable des deux infractions : l’incitation à la corruption de mineur et l’incitation à la commission d’un viol.

Il a donc été condamné à trois ans d’emprisonnement avec un sursis probatoire de trois ans, assorti de plusieurs mesures restrictives. Son autorité parentale sur sa fille lui a été retirée, et il a également été interdit d’exercer une profession en contact avec des mineurs pendant une durée de dix ans. Il a par ailleurs été inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.

 

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