Société
Crépol : le livre qui réécrit le drame vendu à seulement 315 exemplaires

La sortie de Une nuit en France, un livre-enquête consacré au drame de Crépol, suscite la colère des proches de Thomas, tué à 16 ans lors du bal d’hiver du village.
Une parution qui indigne
Le récit, signé par deux journalistes et une scénariste, est accusé de déformer les faits et de prendre parti.
Par la voix de leur avocat, les parents de Thomas dénoncent un ouvrage qu’ils jugent à la fois injuste et prématuré. « [Les parents de Thomas] sont dans l’incompréhension à cause de nombreux passages très gênants, pour le dire avec mesure malgré la colère qu’ils suscitent », indique Me Alexandre Farelly dans un communiqué.
L’ouvrage serait, selon eux, « une plaidoirie avant l’heure », qui contribuerait à « banaliser le port d’armes, la violence meurtrière, l’omerta et la victimisation » des mis en cause. « Le temps n’est pas celui des livres, des romans, des interprétations des uns et des autres mais celui de la justice, qui doit être respectée par tous », poursuivent-ils.
Une promotion massive pour un échec de librairie
Malgré une présence remarquée dans plusieurs médias nationaux (France Inter, BFMTV, France 5, L’Obs), le livre s’est écoulé à seulement 315 exemplaires lors de sa première semaine de commercialisation, selon une information révélée sur CNews. Un chiffre faible, qui tranche avec le battage médiatique entourant sa sortie.
Une narration contestée
Le livre est accusé de renverser les rôles. Dans un passage relayé en plateau, un des auteurs affirme : « Ils ne sont pas venus à Crépol au bal avec des couteaux pour agresser des gens, ils sont venus et ils avaient des couteaux, c’est différent. »
Une déclaration jugée choquante par les proches des victimes. La présidente de l’association des familles le dit sans détour : « Encore une fois, c’est nous qui passons pour les méchants. C’est hallucinant. On passe une soirée tranquille, on se fait attaquer, on témoigne… et on devient le problème ! »
Thomas, lycéen et joueur de rugby, a été tué d’un coup de couteau au cœur lors d’une fête de village. Quinze mois après les faits, l’enquête judiciaire n’a pas encore permis d’identifier l’auteur du coup fatal. Quatorze personnes ont été mises en examen, dont trois mineurs.

9 commentaires
Alandrel
315 moins les organismes et professionnels qui l’ont achetés par obligation pour fournir une critique : personne d’autre ne l’a lu.
Max
Il y a la chaîne "Maudin Malin" qui l'a lu pour qu'on ai pas a le faire... Il le decripte plutôt bien 👍🏻
Moun 28
Je ne savais même pas qu’un livre avait été fait sur la tuerie anti blancs de crépol !!
vert10
Et combien d'exemplaires envoyés par le service de presse de l'éditeur pour faire de la pub? En tout cas il ne fait pas parti des 200 meilleures ventes de la semaine .
Antholink
Heureusement qu’il bide, et en même temps c’est cohérent, car les personnes dans le « camps » de ce livre ne sont pas du genre à lire. Ils sont plutôt du genre à dealer, s’amuser avec des couteaux et manifester pour la Palestine…
Etoile
Les 300 merdias à la botte + 15 touristes de passage achetant au pif avant de prendre leur train
Guycast
Un livre a brûler Ils n'ont eu que ce qu'ils méritaient Pour eux les menaces anti blancs n'existent pas im n'y a que les menaces anti musulmans qui comptent !!!
Jack
Ayant vécu en Afrique et départements d'Outre-Mer, sur une longue période, je peux vous assurer que le racisme anti blanc existe par l'attitude et les sobriquets injurieux désignant les blancs. Que les négationnistes aillent vivre en Afrique un an, et ils changeront d'avis
CindyF162
C'est justement parce que l'histoire à été modifiée que les gens refusent de l'acheter. Les 315 personnes l'ayant acheter vont enregistrer de fausses informations dans leur tête, plus même s'ils le prêtent ou le donnent à d'autres personnes, et rien ne pourra changer la version qu'ils ont lu car c'est écrit dans cet unique livre. Les gens sont si bêtes qu'ils ne font pas leur petites recherches à côté, ils ne se contentent que des médias/magasines/livres/vidéos controversées auxquels ils ont accès pour croire à ce qu'ils pensent être la vérité, donc même si les propres parents et amis de Thomas leur disent que les informations données dans le livre sont fausses, ils ne les croiront pas et risqueraient même de leur demander pourquoi eux, parents, n'ont pas empêcher la parution du livre si réellement il est falsifié.
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