Société
[Édito] Cheval tué à coups de couteaux, vols de chiens… Qui en veut à nos animaux ?
En l’espace de 48h, une cavalière a été percutée par un chauffard dans le Lot-et-Garonne, son cheval a été tué de sept coups de couteaux par les agresseurs, une sauvagerie sans nom et sans motif, et une femme a été poignardée à Villeneuve-le-Roi alors que ses assaillants tentaient de voler son chien… Qui en veut tant à nos animaux ?
Comme toujours malheureusement lorsqu’il s’agit de maltraitance animale, cela ne fait pas la une des journaux ni des plateaux de télévision : quand on a un niveau de vie si faible en France, un tel niveau d’insécurité et d’immigration, un futur aussi incertain, alors, et c’est là tout le drame et l’enjeu, les questions animales et environnementales arrivent bien loin dans l’échelle des préoccupations des Français. Pour autant, comment ne pas les comprendre ? Et c’est bien en cela que nous devons trouver les mots justes et les solutions adéquates pour intégrer ces sujets à nos priorités. Pour ce faire, il y a un dénominateur commun à toutes ces problématiques et qui permet de réunir ces sujets ensemble, il s’agit hélas encore et toujours celui de l’immigration, pire, de la décivilisation, car devinez qui traite mal les animaux dans notre pays ?
Une ultra-violence qui frappe même nos animaux
Laurent Obertone le décrit dans son dernier ouvrage Guerre (aux éditions Magnus), et s’est épanché sur ce concept dans de récents entretiens accordés à notre rédaction : ce qui se passe tous les jours désormais dans ce pays s’apparente à une forme de guerre civile. Et maintenant elle touche même les animaux, ces pauvres bêtes innocentes qui n’ont rien demandé à personne ! Même elles ne sont pas épargnées par l’ultra-violence et l’ultra délinquance…
Vendredi dernier, c’est dans le Lot-et-Garonne qu’Audrey, une jeune femme cavalière de 26 ans, se promenait tranquillement avec son cheval, Champion, qui ne savait pas, lui, qu’il vivait ses derniers instants. Une voiture arrive à toute allure sur Audrey et sa monture, les effraie, le cheval se braque, Audrey tombe à la renverse et s’évanouit. Quelques instants plus tard elle se réveille et trouve… son cheval, son meilleur ami, le cheval de toute une vie, dira-t-elle plus tard, gisant dans une mare de sang. Lardé de sept coups de couteaux. Sept coups de couteaux ! Alors… pourquoi ? Qui peut commettre de tels crimes ?
Mêmes actes vaut-il mêmes profils ? C’est bien ce que l’on peut craindre lorsque nous revient à la mémoire ces racailles – parce qu’il n’y a pas d’autre mots – qui se filmaient jetant des chats par la fenêtre de leur chambre, le tout en direct sur le réseau social Snapchat, bien connu aujourd’hui comme vitrine du trafic de stupéfiants en France, ou encore comme cet adolescent qui balançait des chatons, il y a quelques semaines, du haut d’un pont en Aveyron. Même profils, la comparaison est autorisée et imaginable, la Police nous le confirmera, pour ceux ne partageant pas la même culture et les mêmes valeurs que nous.
La culture du vol et du coup de couteau permanent
Voilà que le lendemain de cette tragédie c’est à Villeneuve- le-Roi, cette fois, qu’une femme promenant son chien se fait violemment agresser jusqu’à être poignardée par deux hommes qui tentaient de lui voler son chien, une jeune berger allemand. Fort heureusement, la chienne est intervenue, à l’instar d’Ubac, le célèbre chien-héros du roman Son odeur après la pluie de Cédric Sapin Defour, son maître écrivain qui a pu échapper à deux hommes violents grâce à son fameux bouvier bernois. Les agresseurs de la promeneuse sont en fuite, la police enquête mais il s’agirait là de voleurs de chiens… Nos chances ont du talent. Retenez : on vole des chiens, en France, pour les revendre comme s’ils étaient une marchandise pouvant être brinquebalée selon nos désirs.
Quid, alors, du rôle du politique lorsque la Justice échoue ? Le sujet mériterait un édito complet tant il y a à dire et à faire, éducation scolaire au bien-être animal, institutionnaliser la protection animale, etc. mais soulignons la prise de position surprenante pour le bien-être animal, notamment venant de la droite qui est encore timide sur ces sujets : celle de Marion Maréchal ! La nouvelle patronne du parti Identités Libertés s’est récemment étonnée de voir la commission européenne lancer une sorte d’audit sur une réglementation, vieille de 15 ans (2009), qui protège encore aujourd’hui les phoques, notamment ceux de la mer baltique de toute exploitation commerciale. La députée européenne semble craindre que des entreprises privées ou lobbies cherchent à remettre en cause cette protection qui entoure les phoques. Deux questions alors s’imposent : est-ce là un pas supplémentaire vers sa tante Marine Le Pen si prompt a défendre la cause animale comme son soutien et amie de la famille, Brigitte Bardot ? Verra-t-on prochainement Marion Maréchal photographiée sur la banquise avec un bébé phoque – un baluchon – dans les bras, comme la vedette de Et Dieu… créa la femme, en 1977 ?
Retrouvez cette matinale sur ce lien : Frontières – la Matinale du 9 octobre
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