Société
Vague de suicides : trois policiers se donnent la mort en 24 heures
Hier, trois policiers ont tragiquement mis fin à leurs jours, révélant l’ampleur du mal-être au sein des forces de l’ordre. Leurs vies brisées, leurs familles en deuil, ces drames rappellent les souffrances silencieuses qui rongent ceux chargés de protéger la nation.
Ce lundi 7 octobre 2024 restera gravé comme une journée sombre pour la police nationale. Deux policiers, l’un en poste à Évry (Essonne) et l’autre à la CRS 56 de Montpellier (Hérault), ont tragiquement mis fin à leurs jours. Un troisième agent, en poste dans le XIIIe arrondissement de Paris, a également été retrouvé sans vie à son domicile. Ces drames tragiques portent à au moins 15 le nombre de suicides dans les rangs de la police nationale depuis le début de l’année, confirmant une fois de plus la gravité du mal-être qui touche les forces de l’ordre.
Le premier incident est survenu dans l’Essonne. Un jeune gardien de la paix de 24 ans, récemment affecté au commissariat d’Évry, s’est suicidé avec son arme de service après avoir été identifié comme l’auteur de violences conjugales. Poursuivi sur l’autoroute A86, il a finalement mis fin à ses jours après s’être arrêté à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne). Son geste a laissé ses collègues dans un profond état de choc.
La police et des familles veuves
À Paris, dans le XIIIe arrondissement, un second policier a été retrouvé sans vie à son domicile le jour de ses 50 ans. Père de trois enfants, il souffrait de sévères problèmes de santé. Les circonstances de son décès, bien que suspectées d’être un suicide, restent à confirmer. Le troisième drame s’est déroulé à Frontignan, près de Montpellier. Un policier de 47 ans, membre de la CRS 56, s’est suicidé avec son arme de service. Le membre des forces de l’ordre s’apprêtait à partir en mission le lendemain.
Ces trois tragiques disparitions viennent s’inscrire dans une longue litanie de suicides au sein des forces de l’ordre. Selon France Info, le taux de suicides au sein des forces de l’ordre serait supérieur de 36 % à celui du reste de la population française.
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