Le drapeau palestinien interdit à Mandelieu par le maire Sébastien Leroy

Le lundi 7 octobre, lors d’une journée de deuil en mémoire des victimes de l’attaque meurtrière du Hamas en Israël l’année dernière, le maire de Mandelieu a annoncé, via un post sur le réseau social X, une interdiction du drapeau palestinien.

#7Octobre2023
Par respect pour la mémoire des victimes de ce massacre ignoble, j’ai signé ce jour un arrêté interdisant le drapeau palestinien sur l’espace public de #Mandelieu.

— Sebastien LEROY (@SebastienLeroy_) October 7, 2024

Tous les drapeaux liés au conflit israélo-palestinien interdits

L’arrêté justifie cette interdiction en faisant référence à plusieurs facteurs. D’après les informations de Nice-Matin, il évoque d’abord « l’attaque terroriste », mais également  « le contexte international actuel marqué par le conflit au Moyen-Orient ». Les autorités ont exprimé des préoccupations concernant les « manifestations palestiniennes prévues » et les « incidents à craindre entre individus de la mouvance palestinienne et de la communauté juive ». Cette décision vise donc à « prévenir les risques de troubles à l’ordre public » et à maintenir la paix dans la commune.

Cette mesure d’interdiction est temporaire : elle prendra fin le 13 octobre. Durant cette période, tous les drapeaux liés au conflit israélo-palestinien seront interdits dans la commune. Les forces de l’ordre seront chargées de veiller au respect de cette interdiction. En cas d’infraction, une amende de deuxième classe, s’élevant à 35 euros, sera appliquée, accompagnée de « l’exigence d’enlèvement des drapeaux prohibés ».

Pendant ce temps à gauche…

Au même moment, Mélenchon a invité à « déployer les drapeaux de la Palestine partout où c’est possible » à partir de ce mardi 8 octobre. Le leader de la France insoumise a lancé cette initiative après les mises en garde du ministre de l’Enseignement supérieur, Patrick Hetzel, soucieux d’éviter d’éventuelles manifestations qui pourraient dégénérer en tensions avec des forces de l’ordre, comme cela avait été le cas en mai dernier à Sciences Po Paris. Et pourtant, « Il n’y a plus une manifestation de gauche sans drapeau palestinien », comme l’a affirmé Gabrielle Cluzel sur CNEWS.

« Alors je recommande qu’à partir du 8 octobre, on mette des drapeaux palestiniens partout où on peut, de manière à ce que cette personne n’ait pas le dernier mot », avait-il encore ajouté, suggérant quelques minutes plus tard qu’on « pourrait également mettre le drapeau du Liban ».

Suite à cette déclaration, François Hollande n’a pas tardé de réagir sur TF1: « Les drapeaux qu’on doit porter dans des lieux publics, ce sont les drapeaux français. Le reste, c’est une propagande qui n’a pas sa place dans des lieux publics ».

 

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