Société
Metz : un migrant marocain condamné à six ans de prison pour avoir violé une femme trisomique
Ce mardi 8 octobre, un migrant marocain de 38 ans a été condamné pour le viol d’une personne trisomique à Metz. Bien que le ministère public ait requis douze ans de peine et une interdiction du territoire français, la cour n’a pas suivi ces recommandations.
Ce mardi 8 octobre, la cour criminelle de Moselle a condamné un migrant marocain de 38 ans à une peine de six ans de réclusion criminelle pour le viol d’une personne trisomique, survenu à Metz en mars 2021. À l’époque des faits, la victime était âgée de 29 ans.
Le ministère public avait requis une peine de douze ans d’emprisonnement, assortie d’une interdiction du territoire français à l’encontre du ressortissant marocain. Selon le parquet, la jeune femme, en raison de son handicap, n’était pas en mesure de refuser les avances de son agresseur.
Une défense teintée d’ignominie
L’avocat du migrant, Maître Saunier, a plaidé pour l’acquittement, affirmant que son client n’avait pas conscience du handicap de la victime et qu’aucune contrainte morale n’était présente. « Il n’a pas profité de sa maladie », a-t-il soutenu.
Une défense des plus singulières, qui semble ne point se soucier de travestir la vérité avec une légèreté insupportable. La cour n’a toutefois pas suivi les réquisitions du parquet et n’a pas ordonné d’interdiction du territoire.
Un laxisme judiciaire outrancier
Dans un contexte dans lequel la justice fait preuve d’un laxisme préoccupant, certains individus, qui devraient être soumis à la rigueur des lois, se retrouvent en liberté. Rayan Touat, jeune homme de dix-neuf ans et multirécidiviste francilien, avait également été épinglé par la justice. Il a été placé sous contrôle judiciaire après avoir reconnu sa complicité dans une série de vingt cambriolages à Paris en 2024.
Son passé, lourd de vols avec violence et autres forfaits, aurait dû attirer l’attention des magistrats, mais ceux-ci ont considéré que son récent déménagement à Arles pour poursuivre des études, où aucun méfait n’avait été rapporté, suffisait à justifier une telle indulgence.
Or, il n’a pas fallu longtemps avant que les enquêteurs ne découvrent que ce même délinquant persistait à faire le voyage vers Paris durant le week-end, coïncidant ainsi avec une recrudescence des vols. Une telle situation soulève des doutes sur l’efficacité du système judiciaire français, en dépit des affirmations du nouveau ministre de la Justice Didier Migaud qui, dans un aveuglement complice, prétend que « le laxisme de la justice n’existe pas ».
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