Société
Eglises incendiées ou profanées : la discrète mais inquiétante hausse des actes antichrétiens en France

Le 4 septembre dernier, l’église de l'Immaculée-Conception de Saint-Omer (Pas-de-Calais) était ravagée par les flammes d’un incendie criminel. Rapidement interpellé, un suspect multirécidiviste a avoué son geste par une haine du catholicisme et des prêtres.
Dans une France encore marquée par le dramatique incendie accidentel de Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019, les actes antichrétiens semblent se multiplier. En témoigne deux faits récents : dans la nuit du 2 au 3 octobre dernier, l’église de la Sainte-Famille de Metz (Moselle) a été vandalisée et profanée, au même moment, l’église Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers (Vienne), joyau médiéval classé à l’Unesco, était ravagée par les flammes. Un acte « à priori intentionnel » d’après le parquet, qui a ouvert une enquête.
Près de 1 000 actes anti-chrétiens en 2023 en France
D’après la porte-parole du ministère de l’Intérieur, interrogé en mars dernier par nos confrères de RCF, la France a connu « près de 1 000 actes anti-chrétiens sur l’année 2023 ». « 90 % de ces actes sont des atteintes aux biens : églises, cimetières… », avait précisé à l’antenne la porte-parole de la place Beauvau.
En 2021, ces actes visant spécifiquement les chrétiens s’élevaient, d’après un rapport remis à deux parlementaires par le ministère de l’Intérieur, en charge des Cultes, à 857 actes antichrétiens. Soit une forte hausse en à peine deux ans.
Pourquoi tant d'actes antichrétiens ?
Pour notre confrère Marc Eynaud, journaliste à Valeurs actuelles et auteur de Qui en veut aux catholiques ? Incendies. Profanations. Ces faits qu’on ne veut pas voir (Artège, 2022), ces affaires de dégradations, voire de profanations d’églises à répétition, quand ce ne sont pas des actes envers les personnes dire
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