Société
Trottinette et pistolet semi-automatique : le délit de fuite chic et choc
Deux hommes en trottinette ont pris la fuite à Valence en apercevant une patrouille de police, abandonnant un pistolet semi-automatique sur leur chemin. Une enquête est en cours pour identifier les suspects grâce à des analyses ADN.
Ce lundi 7 octobre, à Valence (Drôme), deux hommes circulant en trottinette ont pris la fuite en apercevant une patrouille de la police municipale dans le quartier de Fontbarlettes. L’incident s’est produit aux alentours de 23 heures, près de la place de l’Europe. Lorsque les policiers ont tenté d’effectuer leur contrôle, les deux suspects ont pris immédiatement la fuite.
Au cours de leur évasion, l’un des fuyards a jeté un objet dans un buisson, rue Mozart. Une fois la zone sécurisée, les agents ont découvert qu’il s’agissait d’un pistolet semi-automatique de calibre 9 mm, chargé de sept cartouches. L’arme, un Beretta, était prête à l’emploi.
Les deux hommes n’ont pas été arrêtés. L’arme a été remise aux enquêteurs du commissariat de Valence, qui procèdent actuellement à des analyses ADN dans l’espoir d’identifier les suspects. Des investigations sont en cours pour élucider les circonstances exactes de cet incident.
Un climat insécuritaire de plus en plus préoccupant
Cet épisode s’inscrit dans un contexte national marqué par une montée de l’insécurité. Ce mardi 8 octobre, trois individus, dont deux ressortissants afghans, avaient été interpellés en Haute-Garonne dans le cadre des recherches menées par le Parquet national antiterroriste (PNAT). Ces arrestations ont eu lieu à Toulouse et à Fronton, information confirmée par l’Agence France-Presse (AFP).
DGSI : une opération qui déjoue un projet d’action violente
Les interpellations ont eu lieu à l’aube, à 6 heures du matin, orchestrées par des agents de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), appuyés par les forces d’intervention du RAID. Cette opération a été lancée après la réception d’un renseignement indiquant qu’un projet d’action violente sur le territoire français se préparait. Selon des sources proches de l’enquête, les deux ressortissants afghans étaient liés et planifiaient une attaque. Les investigations se poursuivent pour déterminer l’ampleur de la menace.
À lire aussi : Le commissariat de Cavaillon attaqué, des voitures de police en flammes
Aucun commentaire
Loading