Matteo Salvini appelle à la « Sainte Alliance » contre l’invasion islamique

Le 7 octobre 2024, Pontida a résonné au son d’un rassemblement solennel. Matteo Salvini, leader de la Ligue du Nord et ministre des Infrastructures et des Transports d’Italie, a appelé à une nouvelle « Sainte Alliance » afin de défendre l’Europe contre « l’invasion islamique ». Évoquant la glorieuse bataille de Lépante durant laquelle les chrétiens coalisés avaient vaincu les Turcs, il a galvanisé ses militants : « Ils l’ont fait à Lépante, nous le ferons à nouveau. »

Ce rassemblement a marqué le quarantième anniversaire du mouvement de la droite nationale transalpine, la Lega. Il a réuni en son sein gouverneurs et ministres pour réaffirmer les valeurs historiques du parti. Quelques leaders de la droite européenne s’y sont rassemblés, à l’image de la figure néerlandaise Geert Wilders, formant une « Internationale souverainiste ». Le Premier ministre hongrois Viktor Orban fut également accueilli avec ferveur, symbole d’une lutte commune pour la préservation de l’identité du Vieux Continent.

« Ce n’est pas un crime de défendre les frontières. »

Les discours d’ouverture, prononcés par Luca Zaia, président de la région de Vénétie, et Attilio Fontana, président de la Lombardie, ont mis en avant le récent vote en faveur d’une loi sur l’autonomie, annonçant une future bataille pour le fédéralisme fiscal. La présence de Roberto Vannacci, nouvelle figure montante de la droite italienne, a également captivé l’audience, tout comme celle d’Orban, qui a conclu ce rassemblement avec le ministre des Infrastructures et des Transports de la péninsule transalpine.

Le cœur du meeting battait au rythme de la défense des frontières, affirmant avec force : « Ce n’est pas un crime de défendre les frontières. » Les participants, brandissant des banderoles, ont témoigné de leur soutien inébranlable au leader du parti de la Ligue.

Rassembler pour mieux défendre contre l’invasion islamique

Dans un discours empreint de détermination, Matteo Salvini a aussi exprimé sa gratitude envers ses alliés tout en réaffirmant l’engagement indéfectible de la Lega pour l’autonomie des régions. Il a par ailleurs adressé un message sans ambiguïté à Forza Italia : aucun retour en arrière ne sera toléré sur cette question, et il est impératif de révoquer la citoyenneté des criminels.

Ce rassemblement à Pontida a incarné la volonté de la Ligue du Nord de renforcer son influence et d’unir les patriotes européens face aux menaces pour leur identité culturelle.

À lire aussi : L’Italie de Meloni s’attaque au « terrorisme climatique »