Immigration
Frontières : révélations inédites sur le CRA de Marseille
Ce vendredi 4 octobre, notre confrère Jordan Florentin s’est rendu au Centre de rétention administrative (CRA) de Marseille.
Entre surpopulation, manque de moyens, et sécurité compromise, l’établissement semble échapper à tout contrôle.
Interviewé ce matin par le journaliste Jean-Marc Morandini sur CNEWS, Jordan décrit la situation de ce CRA, destiné à accueillir les étrangers en situation irrégulière avant leur expulsion.
Un CRA à bout de souffle
👉 Au CRA de Marseille, tous les détenus sous OQTF sont de dangereux délinquants responsables de Troubles à l’Ordre Public (TOP).
🚨 Enquête choc à venir sur Frontières avec @JordanFlrtn en direct pour CNEWS. pic.twitter.com/A1afblDpMO
— Frontières (@Frontieresmedia) October 4, 2024
Avec 126 retenus pour 160 agents, on pourrait croire que l’encadrement est suffisant. Pourtant, selon les témoignages recueillis sur place, le ratio de 1,3 agent par retenu est tout juste suffisant pour garantir la sécurité dans un contexte de tensions permanentes.
Parmi les retenus, une majorité fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), majoritairement pour des troubles à l’ordre public. Beaucoup d’entre eux sont d’origine maghrébine, en attente de laissez-passer consulaires nécessaire à leur expulsion.
Les conditions de travail du personnel médical sont également alarmantes. Infirmières et soignants subissent régulièrement insultes et agressions de la part de certains retenus. « On nous traite de « sales blanches » ou « sales Françaises », a rapporté le personnel à notre journaliste.
« Ce monsieur m’a traité de sale française, va bruler en enfer. J’ai déjà une plainte pour violence envers un détenu qui a voulu retourner mon bistouri contre moi. »
Témoignage choc d’une infirmière au CRA de Marseille. Nos révélations à venir avec @Frontieresmedia. pic.twitter.com/AGBUcx3zCp
— Jordan Florentin (@JordanFlrtn) October 4, 2024
Ce qui a également choqué notre reporter, c’est le contraste entre le discours sur la rétention et les conditions de vie des retenus. Dès leur arrivée, des téléphones leur sont offerts, et les infrastructures mises à disposition semblent confortables : télévision, espaces sportifs. Pour rappel, une journée de rétention administrative coûte 600 euros par jour au contribuable français.
👉 Au CRA de Marseille, tous les détenus sous OQTF sont de dangereux délinquants responsables de Troubles à l’Ordre Public (TOP).
🚨 Enquête choc à venir sur Frontières avec @JordanFlrtn en direct pour CNEWS. pic.twitter.com/A1afblDpMO
— Frontières (@Frontieresmedia) October 4, 2024
Toutes ces révélations, et bien d’autres, seront à paraître prochainement dans Frontières.
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