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Hunter Biden gracié par son père : l’angle mort des médias français
La grâce présidentielle accordée par Joe Biden à son fils Hunter, le 1er décembre, a ébranlé le paysage politique américain. Longtemps raillés comme « complotistes », ceux qui dénonçaient les scandales entourant le fils cadet Biden voient pourtant leurs inquiétudes confirmées.
La grâce accordée par Joe Biden à son fils Hunter, ce dimanche 1er décembre, a secoué la sphère politique outre-Atlantique en le soustrayant à toute poursuite judiciaire. Longtemps qualifiés de « complotistes », ceux qui évoquaient les déboires de Hunter Biden voient leurs doutes confirmés. Entre fraude fiscale, port illégal d’armes, accusations graves liées à ses relations avec les femmes et des soupçons de pédopornographie, il apparaît bien loin de l’image d’un « homme égaré ». Le cadet de la famille Biden risquait jusqu’à 25 ans de prison.
Depuis la découverte en 2020 de son ordinateur portable – surnommé le laptop from hell par ses détracteurs –, des documents accablants ont fait surface : des photos et vidéos à caractère sexuel, des échanges douteux avec des escortes, mais aussi des allusions à des pratiques qui frôlent l’illégalité.
Pire encore, des contenus évoquant des soupçons de pédopornographie avaient été signalés. Bien que Hunter Biden n’ait jamais été officiellement inculpé pour ces faits, leur mention dans des documents liés à l’affaire a alimenté les spéculations. En France, la presse dominante a cependant choisi de minimiser ces éléments, préférant les ranger dans la catégorie des « théories complotistes ».