Immigration
Philippe Vardon critique l’usage du logement social pour l’immigration à Nice
Lors du conseil municipal de Nice, Philippe Vardon a dénoncé l’augmentation des logements sociaux en utilisant des statistiques pour démontrer leur rôle dans l’absorption de l’immigration massive. Il a également remis en question la politique de peuplement, soulignant les conséquences sociales et économiques pour la ville.
Lors du dernier conseil municipal de Nice, Philippe Vardon, élu du groupe Retrouver Nice, a pris la parole pour aborder la question du logement social. Dans son intervention, il a démontré, statistiques à l’appui, que l’augmentation des logements sociaux dans la ville servait en grande partie à absorber l’immigration massive.
Un impact statistique incontestable sur la question des logements sociaux
Philippe Vardon a commencé son intervention en citant des chiffres précis. Le taux de logements sociaux à Nice est passé de 10 % à 14,5 % entre 2008 et 2023, une augmentation de 31 %. Il souligne qu’en seulement 20 ans, le nombre de logements locatifs sociaux a augmenté de 46,1 %, tandis que les résidences principales n’ont progressé que de 5 % sur la même période. Vardon considère cette croissance disproportionnée comme une preuve de la transformation en profondeur de la ville, notamment en termes de population.
Appuyant son argument avec des données de l’INSEE, Vardon a précisé que 35 % des ménages immigrés vivent dans des logements sociaux, contre seulement 11 % des ménages sans ascendance immigrée. Il a insisté sur le fait que cette différence reflétait une politique de peuplement qui bouleversait l’équilibre social de Nice. « 49 % des foyers d’origine algérienne vivent en logement social » a-t-il ajouté, pour illustrer son propos.
💥 𝗟𝗢𝗚𝗘𝗠𝗘𝗡𝗧 𝗦𝗢𝗖𝗜𝗔𝗟 𝗘𝗧 𝗜𝗠𝗠𝗜𝗚𝗥𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 – 𝗖𝗟𝗔𝗦𝗛 𝗔𝗨 𝗖𝗢𝗡𝗦𝗘𝗜𝗟 𝗠𝗨𝗡𝗜𝗖𝗜𝗣𝗔𝗟 !
En séance, j’ai démontré – statistiques à l’appui – que le logement social était très largement destiné à l’absorption de l’immigration massive.
Regardez les… pic.twitter.com/uBcsuODLyY
— Philippe Vardon (@P_Vardon) October 18, 2024
Vardon remet en cause le concept de mixité sociale
Vardon n’a pas seulement critiqué l’augmentation des logements sociaux, mais aussi la notion même de « mixité sociale », souvent mise en avant par les défenseurs de ces politiques. Pour lui, cette mixité est un écran de fumée qui cache en réalité une politique de peuplement orchestrée par l’État, et qui entraîne des déséquilibres dans la population niçoise. Il a également évoqué les conséquences directes de cette politique, notamment la « fuite » des habitants d’origine des quartiers concernés par cette augmentation massive de logements sociaux.
Selon l’élu, ces politiques, sous couvert de mixité sociale, ont un impact significatif sur la sécurité et le séparatisme islamique. Vardon, qui a grandi dans le quartier des Moulins à Nice, s’est positionné comme un témoin direct des effets de ces politiques, rejetant les analyses théoriques de certains sociologues. « Ces vérités évidentes ne se trouvent pas dans les livres bidons de sociologues marxistes, mais dans la vie quotidienne des quartiers », a-t-il affirmé avec force.
Les conséquences financières et administratives de la politique des logements sociaux
Philippe Vardon a également dénoncé la pression financière que ces logements sociaux exercent sur les communes, évoquant l’exemple concret de la construction de 16 logements sociaux décidée par la Préfecture dans le quartier Chambrun. Selon lui, cette imposition étatique prive la mairie de son pouvoir de libre administration. En outre, il a critiqué l’injustice du système, soulignant que la ville doit financer intégralement certains projets de logements sociaux, sans pour autant avoir le contrôle sur l’attribution de ces logements.
L’élu a aussi pointé du doigt les objectifs de la loi SRU, qu’il qualifie de « loi communiste ». D’après Vardon, la construction de nouveaux logements sociaux à Nice, en particulier les 6 789 logements sociaux supplémentaires prévus d’ici à 2025, entraînera un bouleversement substantiel de la ville, menaçant sa stabilité sociale et culturelle.
La réponse du maire C. Estrosi à P. Vardon et l’évocation de Kechiche
En réponse à l’intervention de Philippe Vardon, Christian Estrosi, maire de Nice, a tenté de désamorcer le débat en opposant à l’élu patriote une comparaison surprenante : celle du réalisateur franco-tunisien Abdellatif Kechiche.
Ce dernier, originaire de Nice et ayant grandi dans le même quartier que P. Vardon, incarnerait selon C. Estrosi une réussite exemplaire d’intégration et de mixité sociale. Cette référence à Kechiche, qui a soutenu Estrosi en 2014, semble avoir pour objectif de contrer les arguments de P. Vardon en mettant en avant une figure d’immigré qui a su s’élever au rang de réalisateur primé, notamment avec sa Palme d’Or pour La Vie d’Adèle en 2013.
Néanmoins, cette évocation du cinéaste n’a pas manqué de susciter des réactions mitigées, notamment en raison des accusations d’agression sexuelle portées contre lui, bien que l’enquête ait été classée sans suite.
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