Enquêtes
Urgence Palestine : Inflitrée au cœur d’un réseau pro-Hamas [3/3]
SÉRIE URGENCE PALESTINE (3/3) – Durant la manifestation du 8 mars, Urgence Palestine a appliqué la violence qu’elle prône en organisant une agression à l’avance. Des militants s’en sont ainsi violemment pris à un cortège qualifié de « sioniste ».
Notre journaliste, Pauline Condomines, a infiltré et enquêté sur des réseaux pro-Hamas. Cette enquête, réalisée sur plusieurs mois, a été un véritable travail d’investigation. Se faisant passer pour militante, Pauline a quotidiennement pris des notes, sur leurs agissements en manifestation, sur les propos tenus en réunions privées, sur les objectifs de cette associations, les liens avec le Hamas, et les soutiens d’une partie de la classe politique. Elle vous raconte tout dans une série d’articles dédiés à l’association Urgence Palestine. Voici la troisième et dernière partie de cette enquête de Frontières :
Vendredi 8 mars, 15h Place Gambetta
Le soleil brille au-dessus de la place Gambetta et les fanfares résonnent tandis que les différents cortèges s’apprêtent à débuter la marche. C’est la journée internationale des droits des femmes, mais certaines sont loin d’être les bienvenues à la marche qui la célèbre. Dans le cortège AG Féministe Paris-Banlieue, des militants d’Urgence Palestine portant keffiehs et drapeaux viennent s’agréger au groupe. Plus loin, dans la rue des Pyrénées, reléguées en queue de cortège, les manifestantes de Nous Vivrons attendent en scandant « Juives violées, Hamas à condamner ! ». Autour d’elles, les hommes de la Société de protection de la communauté juive veillent.
Le cortège se met en branle. Dans la cohorte de l’AG Féministe, les slogans fusent et l’ambiance est festive. « Le kérosène, c’est pas pour les avions, c’est pour brûler les flics et les patrons ! » succède à « La Palestine est une cause féministe ! ». Je marche quelque temps au milieu de ce cortège original dans lequel les militants pro-Palestine alertes tentent d’identifier des « sionistes » autour d’eux. Pendant ce temps, un autre journaliste de la rédaction suit le groupe Nous Vivrons, en fin d
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