Société
Le chantage de Bayrou : un escadron pour « La Maison blanche » et une ligne aérienne en sursis
Dans un article paru hier, Le Canard enchaîné a dévoilé les coulisses d’une double polémique qui éclabousse François Bayrou, Premier ministre et maire de Pau. L’hebdomadaire satirique révèle d’abord les pressions exercées par Bayrou sur Michel Barnier, alors Premier ministre, pour garantir le maintien de la ligne aérienne Pau-Orly. Ensuite, il s’intéresse au déploiement d’un escadron complet de gendarmes à Bordères, village natal de Bayrou, pour protéger sa résidence, une mesure qui interroge sur ses implications politiques.
Bayrou à la manœuvre : sauver Pau-Orly à tout prix
Le 30 octobre, Le Canard enchaîné a jeté un pavé dans la mare en dévoilant les coulisses du bras de fer orchestré par François Bayrou, pour maintenir la ligne aérienne Pau-Orly. Suspendue depuis le 27 octobre 2024 par Transavia – filiale low-cost d’Air France –, cette liaison nécessaire pour le Béarn a été abandonnée pour des raisons de rentabilité. Selon l’hebdomadaire satirique, Bayrou n’a pas hésité à user de tout son poids politique pour faire pression sur Michel Barnier, alors chef du gouvernement. Il lui aurait imposé un ultimatum, exigeant une intervention directe de l’État auprès du groupe Air France pour relancer cette ligne.
Une bataille menée tambour battant, malgré des arguments économiques et écologiques massifs en défaveur de la ligne. Opérée par Air France, cette liaison accuse un déficit annuel dépassant les 3 millions d’euros. D’autant que comme nous l’apprend Le Canard enchainé, deux vols quotidiens relient déjà Pau à Roissy-Charles-de-Gaulle (Roissy-CDG), et un trajet en TGV de quatre heures et demie suffit pour atteindre Paris Montparnass
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