Alors que les agriculteurs qui peinent à joindre les deux bouts sont actuellement en révolte et que l’inflation touche de plus en plus les français, cette hausse qui s’ajoute à la rémunération des élus de 7.637 euros brut par mois, peine à passer dans l’opinion. Cette hausse des frais de mandat vient en réalité remplacer l’indemnité représentative de frais de mandat (IRFM), une enveloppe dont l’usage n’était pas vérifié et qui donnait lieu à de nombreuses dérives, comme l’achat de téléviseurs ou le paiement de vacances. L’UNSA, un syndicat de collaborateurs parlementaires, a critiqué cette hausse : « l’Union syndicale des collaborateurs parlementaires Unsa dénonce cette décision qui est intervenue, alors que l’Assemblée refuse, au motif que cela coûterait trop cher à l’institution, d’augmenter le crédit collaborateurs », a réagi le syndicat.
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Frais de mandat augmentés : mauvais timing à l’Assemblée
Pour faire face à l’inflation, les députés de l’Assemblée nationale ont décidé d’augmenter de 300 euros leurs frais de mandat. Une annonce qui peine à passer.
Ce mercredi 24 janvier 2024, les députés ont décidé d’augmenter de 300 euros leurs frais de mandat. Ces frais leur permettent notamment de financer des déplacements, de payer leur(s) collaborateur(s) ou de louer une permanence. Les groupes présents au bureau de l’Assemblée nationale ont justifié cette hausse soudaine par l’inflation.
L’Assemblée nationale a en effet décidé d’augmenter d’un peu plus de 300 euros par mois l’avance des frais de mandat (AFM) des députés, en invoquant l’inflation. Ainsi, l’AFM passera de 5 645 euros à 5 950 euros, soit plus (+5,4 %) par mois. Une décision prise par le bureau de l’Assemblée nationale, l’une des plus hautes instances, avec le soutien de tous les groupes politiques excepté La France Insoumise qui s’est abstenue.
Frais de mandat : une décision très critiquée
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