Société
Yseult, chanteuse et porte-parole des minorités, pense que la France ne la mérite pas
Une fois de plus, la chanteuse Yseult n’a pas dissimulé son mépris pour la France, s’engageant dans une introspection jusqu’à se demander si le pays la mérite vraiment.
Après l’accueil plutôt tiède réservé à son dernier album Mental, la chanteuse, mannequin et militante à plein temps n’a pas hésité une seconde à pointer du doigt le coupable : les Français. Sur Twitter, elle n’a pas manqué de modestie : « Mental est l’un des meilleurs projets sortis en France cette année. Ceux qui ne sont pas d’accord, étouffez-vous ». Mais cela ne s’arrête pas là. Dans un élan d’auto-réflexion, Yseult a poussé sa pensée un peu plus loin : « Je me suis demandé si la France mérite vraiment la puissance, le cœur et l’amour que je donne sur scène ».
Une artiste donc, mais pas n’importe laquelle. Engagée, elle se fait porte-voix de la lutte contre la discrimination, le racisme, la grossophobie ou encore les droits LGBTQIA+. Difficile de suivre parfois, mais l’essentiel est là : elle est du côté des opprimés. Même après une prestation aux Jeux Olympiques de 2024 et une place de leader sur Spotify, elle continue de dénoncer l’invisibilisation des minorités et la grossophobie dont elle est victime. Comme quoi, une surmédiatisation ne suffit pas pour être reconnue à sa juste valeur.
Entre succès et victimisation : l’histoire d’Yseult
En 2021, Yseult quitte la France pour Bruxelles. C’est lors d’un entretien avec The Guardian qu’elle explique ne plus se sentir chez elle dans un pays où elle a grandi au sein d’une famille aisée. La Belgique, elle, incarne la tolérance, un lieu où les habitants « accueillent la diversité à bras ouverts et assument leur passé colonial », contrairement à une France qui se cache derrière des faux-semblants. En revanche, son déménagement ne lui a pas ôté l’envie d’exprimer son espoir pour un monde meilleur : « Je veux que toutes les minorités, encore invisibles en France, soient présentes dans le paysage culturel », clamait-elle sur l’émission Clique.
Et bien sûr, comme toute militante progressiste qui se respecte, elle se pose en victime. Lors de son passage dans Clique, elle déclarait : « Mais qu’est-ce qu’on doit à la France ? J’ai l’impression qu’on ne voit pas ce que l’on nous a pris ou ce que l’on a pris à nos parents ».
Espérons que cette artiste incomprise trouvera enfin un pays à la hauteur de son génie.
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