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Elon Musk finance le plus gros don de l’histoire politique britannique : 95 millions d’euros pour Reform UK
Elon Musk pourrait redéfinir les règles du jeu politique britannique en promettant un don record de 95 millions d’euros au parti anti-immigration Reform UK, dirigé par Nigel Farage.
Les spéculations ont pris une ampleur vertigineuse ce lundi après une rencontre entre Elon Musk et Nigel Farage à Mar-a-Lago, la résidence de Donald Trump en Floride. Selon le député britannique, les discussions ont tourné autour de questions financières. L’ancien eurodéputé a déclaré que le directeur général de Tesla Motors avait manifesté son soutien, sans équivoque, au parti conservateur britannique.
Des alliances stratégiques en vue des prochaines élections
La complicité affichée entre Elon Musk et Nigel Farage s’est étendue jusqu’à X, le réseau social du milliardaire. Sous une photo les montrant aux côtés de Nick Candy, magnat de l’immobilier et trésorier de Reform UK, le directeur général du réseau social X a répondu au message de l’homme politique britannique appelant à des réformes en Grande-Bretagne par un simple mais percutant : « absolument ».
Britain Needs Reform. @ElonMusk pic.twitter.com/CrR8p9yJab
— Nigel Farage MP (@Nigel_Farage) December 17, 2024
Nick Candy, ancien donateur des conservateurs, joue désormais un rôle clé dans la collecte de fonds pour Reform UK, promettant d’apporter des dizaines de millions de livres supplémentaires. Une mobilisation financière qui pourrait bien inquiéter autant les travaillistes que le Parti conservateur.
Le chef de Reform UK a également rapporté avoir rencontré JD Vance, futur vice-président américain, consolidant les liens entre le parti et la droite républicaine outre-Atlantique. « Écouter Elon parler de la politique britannique avec tant de sérieux est à la fois réconfortant et révélateur de l’importance qu’il accorde à la mère patrie du monde anglophone », a-t-il confié au Telegraph.
Elon Musk : la joute avec l’État britannique
Sur ses plateformes, Elon Musk n’a jamais caché son mépris pour le gouvernement travailliste de Keir Starmer. Il a accusé ce dernier de transformer le pays en un « État policier tyrannique », notamment en raison d’une loi sur la sécurité en ligne qu’il juge liberticide. Après les émeutes d’août, il avait même prophétisé une « guerre civile inévitable », provoquant la colère des autorités britanniques.
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