Société
Grégory Doucet, maire écologiste de Lyon, assume un virage sécuritaire avec 60 nouvelles caméras
Grégory Doucet muscle la sécurité à Lyon avec l’installation de 30 à 60 nouvelles caméras de vidéosurveillance. Une décision pragmatique assumée face aux besoins de sécurité, malgré la fronde de La France Insoumise, qui dénonce une rupture avec ses engagements.
L’annonce, tombée la semaine dernière, a pris tout le monde de court au sein de la majorité lyonnaise et parmi ses soutiens écologistes traditionnels. Grégory Doucet, maire Europe Écologie Les Verts (EELV) de Lyon, a annoncé un renforcement significatif du dispositif de vidéosurveillance dans la ville, avec l’installation de 30 à 60 nouvelles caméras dès 2025, ce qui porterait à environ 600 le nombre de caméras déployées dans la cité. Finie l’ambiguïté. L’écologie de gestion se confronte au réel, et le dogmatisme s’efface devant l’urgence. Si La France Insoumise (LFI) s’étrangle et crie à la trahison, les Lyonnais, eux, voient une municipalité enfin prête à répondre à leurs attentes. Cette décision n’est pas sans rappeler les virages sécuritaires opérés par d’autres figures écologistes, à l’instar de Pierre Hurmic à Bordeaux, illustrant ainsi une évolution pragmatique face à la montée des incivilités et du sentiment d’insécurité.
Doucet tranche et réfute un virage politique : « Ce qui m’importe, ce sont les résultats »
Élu en 2020 sur une ligne écologiste ambitieuse, Grégory Doucet avait à l’époque affiché des réserves vis-à-vis de la vidéosurveillance souvent jugée inefficace par son camp. Fidèle à la ligne de son parti, il préférait prôner des solutions centrées sur la prévention, la présence humaine et la pédagogie. Mais trois ans plus tard, la réalité du terrain a fait son œuvre et les chiffres ne mentent pas. Incivilités, agressions, vandalisme : la ville fait face à une insécurité qui grignote les quartiers lyonnais. L’audit récemment mené sur le système existant est sans appel : les 571 caméras actuellement en service ne suffisent plus.
Pour l’édile, le temps des constats est terminé. Sa politique repose sur une approche équilibrée : des outils technologiques modernisés, mais également des moyens humains pour assurer le
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