[Épisode 4] Victoire : le défenseur des baleines Paul Watson est libre !

C’est un combat qui a failli lui couter l’extradition vers le Japon et 15 ans d’emprisonnement sur l’île, avec pour conséquence une mort certaine. Paul Watson, officier de marine, antispéciste canadien et surtout militant écologiste, était retenu prisonnier depuis bientôt cinq mois dans la prison de Nuuk au Groënland. Le fondateur de l’ONG anti-braconnage et contre la chasse à la baleine avait été arrêté pour « complicité d’agression » et « intrusion sur un navire », deux accusations liées à l’abordage d’un navire japonais, le Shonan Maru, en 2010 et qui lui ont valu une notice Interpol.

De nombreux médias et associations mobilisés

Après une large mobilisation internationale, des associations de protection de l’environnement jusqu’à la Fondation Brigitte Bardot, de médias comme Frontières et de personnalités tel Hugo Clément, l’Était français s’était lui aussi saisi de l’affaire en examinant la demande de naturalisation de l’activiste.

Paul est libre !!!

— Sea Shepherd France (@SeaShepherdFran) December 17, 2024

Le Danemark remet en liberté Paul Watson

Plusieurs fois reportée, le délibéré du tribunal de Nuuk quant à sa potentielle extradition réclamée par et vers le Japon, est enfin tombé. Il y avait trois possibilités : la liberté, l’extradition au Japon, ou la remise en liberté sous caution (qui ne lui aurait pas permis de quitter le Groenland). Le gouvernement danois a rendu sa décision ce matin, selon Sea Shepherd : Paul Watson ne sera pas extradé vers le Japon et recouvrira sa liberté. Il va ainsi pouvoir rentrer enfin à Paris où femmes et enfants l’y attendent et continuer son combat pour la vie des océans.

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