Politique
Le RN en course pour diriger le groupe d’amitié France-Maroc
La décision de confier la présidence du groupe d’amitié France-Maroc au Rassemblement National sera tranchée aujourd’hui.
La possible nomination du Rassemblement National à la présidence du groupe d’amitié France-Maroc à l’Assemblée nationale ne passe pas inaperçue, et encore moins au Maroc. Alors que les relations entre Paris et Rabat traversent une période de turbulences, cette éventualité soulève des inquiétudes majeures et fait l’objet d’une couverture médiatique attentive, notamment dans la presse marocaine. C’est aujourd’hui que le bureau de l’Assemblée nationale tranchera sur cette nomination.
Un vote qui bouscule les traditions
Le 9 décembre, dans la salle de la commission des affaires européennes au Palais-Bourbon, plusieurs députés se sont réunis pour débattre de l’attribution de la présidence du groupe d’amitié France-Maroc. À la surprise générale, Mathieu Lefèvre (Renaissance), Béatrice Bellamy (Horizons) et Marc Fesneau (MoDem) se sont alignés avec les voix du RN pour soutenir cette nomination. Cette alliance, inhabituelle, lui a ainsi permis de devenir le favori pour ce poste. Ce soutien a été interprété de plusieurs manières. Certains y voient une normalisation progressive du RN au sein de l’Assemblée nationale, tandis que d’autres dénoncent une manœuvre politique sans considération pour les implications internationales. Pour le Maroc, ce résultat pourrait être perçu comme un signal négatif, à un moment où le royaume attend des gestes d’apaisement de la part de Paris.
Des réactions médiatiques fortes au Maroc et dans le Maghreb
La presse marocaine a réagi avec circonspection face à cette nomination. Selon Yabiladi, considéré comme le site de référence de la diaspora marocaine, ce « coup de tonnerre » reflète un basculement profond des équilibres parlementaires. Dans un article dét
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