Société
Un club de football de Saint-Nazaire confronté à une explosion de l’insécurité
Cet automne, un club de football de Saint-Nazaire a été confronté à plusieurs incidents graves. Le tout dans un contexte de violence croissante au quartier de la Bouletterie.
Cet automne, le Saint-Marc Football Club de Saint-Nazaire a connu des moments difficiles. Deux séances d’entraînement ont été brutalement interrompues par des groupes de jeunes dans le quartier sensible de la Bouletterie. D’abord, une vingtaine de personnes, armées de barres de fer, se sont rassemblées près du terrain, créant ostensiblement une atmosphère de menace.
Incidents armés sur le terrain d’entraînement
Ensuite, un incident plus alarmant a vu des adolescents sur motos envahir le terrain, l’un d’eux brandissant ce qui semblait être une arme à feu, tout cela pendant que des enfants du club s’entraînaient. Ces événements, confirmés par une source policière auprès de nos confrères du Figaro, se seraient déroulés entre la fin octobre et le début novembre. La direction du club n’a pas souhaité s’exprimer directement sur ces intrusions, mais Yasmine Arabi-Katbi, la présidente de Saint-Marc, a partagé son désarroi avec la presse locale : « Jamais connu ça » en dix ans de football, a-t-elle déclaré.
Elle a aussi révélé que certains jeunes avaient du mal à dormir après ces événements, et que des parents hésitaient désormais à amener leurs enfants aux entraînements, ce qui a entraîné des absences.
Un match délocalisé pour éviter les conflits
Les incidents semblaient cibler un jeune licencié du club, impliqué dans une rivalité floue, mais heureusement, il n’était pas présent lors des perturbations. Entre-temps, un match des U18 du club contre Saint-Nazaire Atlantique Football (SNAF) a dû être déplacé de la Bouletterie à Bellevue à cause des tensions.
Vague de violence à la Bouletterie
Finalement, pour calmer la situation, Saint-Marc a décidé de se séparer du jeune joueur au cœur de ces troubles. Même si cela a pacifié les activités sportives, le quartier de la Bouletterie n’a pas été épargné par une vague de violence cet automne, culminant avec l’ouverture d’une enquête pour assassinat après l’exécution d’un jeune de 19 ans chez lui, début décembre.
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