Immigration
Paris VIIe : une école maternelle squattée par des migrants
Dans le très chic VIIᵉ arrondissement de Paris, rue de Verneuil, une école maternelle n'étant pas en service depuis plusieurs années est occupée par une vingtaine de migrants depuis mardi 19 septembre. À l'origine de cette occupation, l'association France terre d'asile, financée en partie par des donations privées, mais aussi par l'État.
Accueilli depuis mardi dernier sous les injonctions de ma mairie de Paris, les migrants, comme bien souvent, affirment être mineurs. Ils sont donc en attente de passer des tests afin de savoir où aller.
La réaction des locaux
Au micro de nos confrères de CNews, les voisins de l'école maternelle se disent sceptique quant à l'accueil de ces clandestins, dans ces conditions. La maire du septième arrondissement, Rachida Dati (LR) à quant à elle demandé l'évacuation de cette école maternelle au plus vite. La présidente du groupe d'opposition, Changer Paris, estime que les règles sanitaires et sécuritaires ne sont pas respectées. Rachida Dati a donc tenu à alerter sur la situation, par le biais d'un mail, la secrétaire générale de la ville, sur les conditions de sécurité de cet accueil. « Il n'existe ni sanitaire, ni commodités. Les issues de secours ne fonctionnent pas. Il y a donc un risque grave de péril, en particulier d'incendie. C'est donc un local qui n'est pas adapté à un accueil de public de jour comme de nuit », a-t-elle écrit à la secrétaire générale de Paris, Marie Vilette.
Les journalistes présents ont tenté de rentrer dans l'école maternelle afin d'y interroger les militants de l'association et les migrants eux-mêmes. N'ayant pas d'autorisation pour entrer dans l'école, après quelques minutes d'attente, un agent de sécurité leur a refusé l'entrée. Les migrants n'avaient, quant à eux, pas le droit de répondre aux journalistes. Auraient-ils été briefés par les militants de France Terre d'Asile.
Occupations illégales d'écoles, l'histoire se répète
Ce n'est pas la première fois que des associations, dites, humanitaires, prennent d'assaut des lieux publics ou des écoles. Ce fut notamment le cas d'une école désaffectée de la rue Erlanger dans le 16ᵉ arrondissement de Paris. Plus de 500 migrants y occupaient illégalement une école insalubre, protégés par l'association très politique Utopia 56 et par la mairie de Paris. Les associations pro-migrantes ont donc l'habitude de ce type d'actions coup de poing. Ces dernières tiennent toujours le même discours, en indiquant qu'il s'agit de mineurs isolés. Bien souvent ces migrants ne sont, ni mineurs, ni isolés.
Face à cette situation, des militants parisiens du parti d'Éric Zemmour, Reconquête!, ont prévu des actions pacifiques de sorte à alerter les autorités locales et de prévenir les habitants de la situation, pour éviter que la situation ne dégénère, comme ce fut le cas, lors du squat de l'école de la rue Erlanger.
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