36 % des Français considèrent que la transidentité est une « identité comme une autre »

À l’heure où les droits et la visibilité des minorités sexuelles et de genre progressent, il est pertinent de s’interroger sur l’impact de ces changements sur la société. Notamment avec la transidentité qui suscite de vifs débats dans la société actuelle, avec le rôle de l’éducation et des médias dans sa normalisation à travers un discours « idéologique » et peu représentatif de la réalité sociologique et scientifique.

Une montée en flèche de l’acceptation de l’homosexualité

En 2023, 69,6 % des femmes et 56,2 % des hommes âgés de 18 à 89 ans considèrent désormais que l’homosexualité est une sexualité « comme les autres ». Ces chiffres révèlent une nette progression de l’acceptation sociale, surtout chez les femmes. Depuis la loi sur le mariage pour tous en 2013 et l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires en 2021, les institutions ont renforcé l’idée que l’homosexualité doit être vue sur un pied d’égalité avec l’hétérosexualité.

En 2006, les personnes qui déclaraient que l’homosexualité est une sexualité comme une autre étaient plus nombreuses que celles qui déclaraient qu’elles accepteraient que leur propre enfant soit homosexuel. Ce n’est plus le cas en 2023 : les personnes sont actuellement plus nombreuses à accepter l’éventuelle homosexualité de leur enfant.

Cependant, si une majorité des répondants accepte la possible homosexualité de leur enfant, il reste une distinction notable : accepter cette orientation pour un proche n’équivaut pas à en faire une norme comparable. Pour certains, cette évolution représente une rupture par rapport aux valeurs familiales traditionnelles et met en lumière une tendance à placer les préférences individuelles au-dessus des notions de stabilité et d’unité familiale.

Les jeunes gén