Société
Tain-l’Hermitage : Marion Maréchal présente sur le blocage des Jeunes agriculteurs
Face aux menaces des accords Mercosur et à la fin de l’exonération des cotisations pour les travailleurs saisonniers, les Jeunes agriculteurs de Tain-l’Hermitage se mobilisent, rejoints sur place par Marion Maréchal.
À Tain-l’Hermitage, ce jeudi 14 novembre, les Jeunes agriculteurs ont investi le rond-point de l’entrée de l’A7 avec une dizaine de tracteurs pour exprimer leur mécontentement. Cette mobilisation, menée par des jeunes producteurs de la région, s’inscrit dans un mouvement plus large d’opposition aux récentes mesures européennes et nationales menaçant leur secteur.
Surprise parmi les manifestants : l’arrivée de Marion Maréchal, accompagnée de Thibaut Monnier, député apparenté RN de la 4ᵉ circonscription. En sa qualité de présidente du mouvement Identité Libertés et députée européenne du groupe ECR, Maréchal a échangé avec les jeunes agriculteurs sur des sujets brûlants, notamment les accords entre l’Union européenne et le Mercosur. Ces discussions ont aussi abordé la fin programmée de l’exonération des cotisations sociales pour les travailleurs saisonniers (TO-DE), une mesure qui met en péril la compétitivité des exploitations locales.
Une colère qui monte chez les agriculteurs
Le blocage de Tain n’est qu’un avant-goût des actions à venir. À partir du 15 novembre, la FNSEA et les Jeunes agriculteurs prévoient de reprendre leurs actions à l’échelle nationale. Déjà, plusieurs opérations « coup de poing » ont eu lieu ces derniers jours, en guise de prélude à une campagne de protestation massive contre les mesures perçues comme une menace directe à la survie de l’agriculture française.
Le cœur des revendications agricoles réside dans l’opposition à un éventuel accord commercial entre l’Union européenne et le Mercosur qui pourrait être conclu lors du sommet du G20 à Rio, prévu les 18 et 19 novembre. Cet accord ouvrirait le marché européen à des volumes considérables de produits agricoles sud-américains, augmentant ainsi la concurrence pour les agriculteurs français. Dans un communiqué du 18 octobre, des associations spécialisées dans les filières bovine, betteravière, laitière, maïs et avicole, ont alerté sur les conséquences dévastatrices de cet accord pour le secteur agricole français.
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