Politique
Match France-Israël : les députés LFI, Coquerel et Soudais, aux côtés du militant islamiste Elias Imzalène
Opposés à la tenue du match France-Israël, les députés LFI, Éric Coquerel et Ersilia Soudais, se sont affichés aux côtés d’Elias Imzalène, un militant islamiste et fiché S. Ce rassemblement s’est tenu en début de soirée ce jeudi, avant que le match débute.
Ce jeudi 14 novembre, l’extrême-gauche a multiplié les rassemblements contre l’organisation du match de football opposant l’équipe de France à l’équipe israélienne. À Saint-Denis (93), en début de soirée, les députés LFI Éric Coquerel et Ersilia Soudais ont été conviés à une manifestation organisée par Urgence Palestine, un collectif connu pour ses liens troubles avec l’islamisme. À leurs côtés, des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, montrent Elias Imzalène, un individu fiché S pour islamisme.
❗️En ce moment la France Insoumise manifeste contre le match #FranceIsraël avec l’islamiste fiché S, Elias d’Imzalène poursuivi pour avoir appelé à “l’intifada” en France pic.twitter.com/BMaZoHyjak
— Chris (@APchris06) November 14, 2024
Imzalène, un islamiste soutenu par les Insoumis
Elias Imzalène, militant islamiste fiché S pour radicalisation depuis 2021, est un néo-salafiste influent en France. Ancien orateur dans la mosquée de Torcy, fermée pour extrémisme, il y prônait le rejet des valeurs françaises et encourageait un modèle communautaire indépendant. Il est également actif dans Urgence Palestine et dirige le site IslametInfos, qu’il utilise pour dénoncer toute critique de l’islamisme comme « islamophobe ». Imzalène a coorganisé la « Marche contre l’islamophobie » en 2019, et malgré ses positions controversées, il est soutenu par des élus d’extrême-gauche.
Le militant islamiste comparaissait au tribunal le 23 octobre dernier pour incitation à la haine et à la violence après une manifestation du 8 septembre 2024. Cette dernière avait été organisée avec les élus de La France Insoumise, Rima Hassan et Thomas Portes, pour dénoncer un supposé « génocide ». Le parquet avait ouvert une enquête suite aux propos d’Imzalène, l’accusant de « provocation publique à la haine ou à la violence à l’égard d’un groupe en raison de l’origine, de la race ou de la religion » et de « provocation à des atteintes à l’intégrité physique de personnes ». Déjà condamné en 2017 pour diffamation via son site “Islam et Infos”, il est aujourd’hui soutenu par des figures de la gauche, dont la députée Ersilia Soudais qui lui avait affirmé son soutien publiquement.
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