🇺🇸 Élections américaines
Tout comprendre au futur rôle d’Elon Musk dans l’administration Trump
Après être devenu un fervent soutien de Donald Trump durant sa campagne, Elon Musk est fortement pressenti pour tenir un rôle important au sein de l’administration du nouveau président.
Cela fait désormais plusieurs mois qu’Elon Musk soutient Donald Trump. Il s’agissait d’une lente bascule pour l’ancien soutien des Démocrates qu’il était. Comme nous l’expliquions récemment dans une vidéo publiée sur la chaîne YouTube de Frontières, plusieurs raisons ont motivé le passage d’Elon Musk à droite : son attachement à la liberté d’expression, la transition de genre de l’un de ses enfants et ses idées très libérales économiquement ayant beaucoup joué. Il faut aussi ajouter à cela sa fervente opposition au vote sans carte d’identité
Pourtant, après avoir investi sa personne, son image, ses entreprises et pas moins de 100 millions de dollars dans la campagne de Donald Trump, autant dire qu’Elon Musk a payé cher sa place.
Elon Musk patron du DOGE
Elon Musk sera donc à la tête du DOGE. Qu’est-ce à dire ? D’abord, il s’agit du nom d’une célèbre photo de shiba que l’on retrouve dans de nombreux memes sur les réseaux sociaux. Le Doge, c’est aussi devenu une cryptomonnaie nommée Dogecoin : presque par blague à l’origine, la monnaie a été soutenue par le patron de Tesla et a le vent en poupe ces derniers jours.
Désormais, le DOGE est aussi le nom d’un acronyme : « Department Of Government Efficiency ». En bon français, cela donne : Département de l’efficacité gouvernementale. Comment le comprendre ? Autant l’illustrer par un exemple. Quand Musk avait racheté Twitter, il avait très rapidement licencié 80 % des salariés et fait tourner l’entreprise correctement avec donc cinq fois moins de monde que prévu. Il avait bien entendu réembauché du personnel par la suite pour développer l’entreprise.
Musk devrait ainsi réaliser plus ou moins la même chose chez les fonctionnaires américains. Il a ainsi déclaré vouloir leur poser cette simple question : « qu’avez-vous produit cette semaine ? » Une mauvaise réponse, c’est un renvoi.
Dans le même registre, Elon Musk a également déclaré sur son réseau social X que : « Les dépenses judicieuses doivent être récompensées, mais on ne peut pas permettre à ceux qui gaspillent l’argent des contribuables de continuer à le faire sans conséquences. » dans un post vu plus de 30 millions de fois.
Un travail en duo
Pour être encore plus précis, il est effectivement impossible de remercier les fonctionnaires, même américains, par un simple : « you’re fired ! » Pourtant, d’autres moyens existent, comme un suggéré par Robert Kennedy Jr, nouvelle tête de l’administration de la Santé : « Si on ne peut pas les virer, rien n’empêche de les envoyer sur l’île de Guam ! » L’île de Guam, pour rappel, est une île américaine perdue au beau milieu de l’Océan Pacifique.
Elon Musk sera accompagné dans sa tâche par Vivek Ramaswamy, un politicien républicain ancien candidat à la primaire du Great Old Party. D’origine indienne, Ramaswamy est un chef d’entreprise libertarien, conservateur et anti-woke qui s’était retiré assez tôt de la course à la présidence face à Donald Trump. Charismatique et intelligent, il s’agit d’une figure montante de la droite américaine, très appréciée au sein du courant conservateur.
Un soutien de la droite française
Si Elon Musk est ouvertement apprécié par de nombreux Français et qu’il entretient des relations assez cordiales avec Emmanuel Macron, il a récemment reçu deux étonnants soutiens.
Il y a d’abord celui du ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, qui s’est fendu d’un tweet : « Hâte de partager avec vous les meilleures pratiques pour faire face à l’excès de bureaucratie, réduire les lourdeurs administratives et repenser les organisations publiques au bénéfice de l’efficacité des fonctionnaires. »
Autre soutien étonnant, celui de la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse, là aussi sur Twitter : « Un comité de la hache anti-bureaucratique, j’en ai rêvé et Elon Musk va le faire ! » La gauche, à son habitude, s’est indignée.
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