Le financement de l’audiovisuel public est en train de s’effondrer

En France, l’audiovisuel public regroupe six grandes sociétés de médias, financées par nos impôts. Parmi elles, les poids lourds comme France Télévisions (avec ses cinq chaînes nationales) et Radio France (et ses cinq stations bien connues). À cela s’ajoutent France Médias Monde – incluant Radio France Internationale (RFI) et France 24, porte-voix de la France à l’international – ainsi que d’autres acteurs majeurs. En tout, la note atteint environ 4 milliards d’euros par an.

La fin de la redevance de l’audiovisuel public et le système actuel

Jusqu’en 2022, les Français contribuaient via la redevance télévisuelle, une taxe de 138 € par an pour chaque foyer déclarant posséder une télévision. Mais avec l’évolution des habitudes, entre le visionnage sur smartphone, tablette ou ordinateur, cette redevance est devenue obsolète. Exit donc la redevance, et bienvenue à un financement indirect par une part de la TVA. Un changement censé s’adapter aux nouveaux usages.

Mais ce modèle arrive à son terme. Dès janvier 2025, la loi oblige les pouvoirs publics à repenser l’ensemble du dispositif : les parlementaires doivent décider s’il faut réintroduire une redevance sous une forme modernisée, utiliser une part de l’impôt sur le revenu (IR) ou sur les sociétés (IS) ou continuer avec la TVA.

Vers une budgétisation directe : un risque pour l’indépendance de l’audiovisuel

Faute d’une réforme rapide, l’audiovisuel public sera financé par des cré