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🇺🇸 Élections américaines

Maison-Blanche : Donald Trump promet l’apaisement des conflits et une « armée forte »

Donald Trump, fraîchement réélu, promet de renforcer l’armée américaine tout en mettant fin aux guerres en Ukraine et au Proche-Orient. En parallèle, son équipe assure une transition fluide avec l’administration sortante d’ici son investiture le 20 janvier.

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Maison-Blanche : Donald Trump promet l’apaisement des conflits et une « armée forte »

À Palm Beach, en Floride, lors d’un gala organisé jeudi soir à Mar-a-Lago, Donald Trump a martelé ses ambitions pour sa nation : renforcer l’armée américaine et mettre fin aux conflits en Ukraine et au Proche-Orient. Les ministères de la Défense et des Affaires étrangères assurent de leur côté que la transition entre l’administration sortante démocrate et l’équipe républicaine se déroulera sans accroc d’ici au 20 janvier.

S’exprimant devant un parterre de partisans, le magnat de l’immobilier a souligné la nécessité de rebâtir une armée puissante pour retrouver la grandeur de l’Amérique fidèle à son célèbre slogan « Make America Great Again ». « Nous devons nous occuper de nos forces armées. On l’a déjà fait, on va devoir le refaire », avait insisté le 45e et désormais 47e président des États-Unis. Il a également critiqué les dépenses astronomiques des deux dernières décennies, évoquant le coût de 1 000 milliards de dollars engagé en Afghanistan entre 2001 et 2021, chiffre avancé par Joe Biden lors du retrait des troupes américaines en août 2021.

Donald Trump, fervent défenseur d’une politique étrangère non interventionniste, a promis de « travailler sur le Proche-Orient et (de) travailler très dur sur la Russie et l’Ukraine ». Pour financer ses projets, il a confié à Elon Musk la mission de réduire les dépenses fédérales de 2 000 milliards de dollars, notamment par des coupes dans le budget de la Défense. Cela pourrait inclure la suppression de nombreux postes de hauts gradés au Pentagone.

Mandat Trump : la possible réduction des forces armées

Interrogée sur une possible réduction de l’armée, Sabrina Singh, porte-parole adjointe de la Défense sous l’administration Biden, a rappelé le blocage par un sénateur républicain en 2023, qui avait retardé la nomination de 425 chefs militaires. « Un tel blocage a eu des impacts sur le moral et les opérations », a-t-elle averti, en soulignant que certains généraux cumulaient plusieurs postes à la fois.

Sabrina Singh a également assuré que, d’ici l’investiture officielle de Donald Trump le 20 janvier, tout serait mis en œuvre pour garantir une transition fluide. « Nous allons faire tout ce que nous pourrons pour assurer une transition dans l’ordre et dans le calme », a-t-elle déclaré. Le prochain secrétaire à la Défense désigné par Trump, Pete Hegseth, un ancien officier d’infanterie et présentateur vedette de Fox News, se prépare à prendre les rênes d’un département disposant d’un budget annuel de plus de 850 milliards de dollars.

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