Société
La Haute Autorité de Santé veut autoriser le remboursement intégral des transitions de genre par la sécurité sociale
La Haute Autorité de santé (HAS) s’apprête à finaliser un modèle de service public de la transition de genre. Ce projet, actuellement en phase de relecture, suscite des inquiétudes quant à son impact sur la santé et sécurité des personnes transsexuelles.
Mandatée depuis 2021 pour définir les bonnes pratiques des professionnels de santé vis-à-vis des personnes en transition de genre, la HAS propose un parcours de soins complet et gratuit. Dès la demande de transition, les patients devraient bénéficier d’un accueil médical « bienveillant » et adapté, exempt de toute évaluation psychiatrique. Ce parcours comprend non seulement la prescription gratuite d’hormones, mais aussi un accès facilité aux chirurgies de réassignation de genre, allant jusqu’à des interventions esthétiques comme la chirurgie faciale et la dépilation. Les recommandations de la HAS visent à rendre ces soins accessibles à tous, sans attendre, tout en remboursant intégralement les frais.
La HAS remet en cause l’autorité parentale dans la transition des mineurs
Dans ce projet de recommandations, la HAS va encore plus loin, notamment en ce qui concerne les mineurs. À partir de 16 ans, les mineurs pourraient demander des traitements hormonaux et des interventions chirurgicales, même en l’absence d’accord parental. D’après les informations du Figaro, si les parents refusent, des mesures comme une médiation, voire la délégation partielle ou la déchéance de l’autorité parentale, pourraient être envisagées.
Cette politique, qui ignore les avertissements de prudence d’autres pays européens comme la Suède ou le Royaume-Uni, semble bien loin des principes de précaution et de bon sens nécessaires pour aborder un sujet aussi complexe. Au lieu d’une approche rigoureuse et mesurée, c’est une dérive idéologique qui pourrait mettre en péril l’intégrité physique et psychologique de nombreux jeunes.
Un comité d’experts ou des transactivistes ?
Les recommandations de la HAS reposent sur un groupe d’experts largement composé de militants transactivistes et de professionnels proches de cette mouvance. Elles s’appuient en grande partie sur des « accords d’experts », une méthode qui permet de justifier des décisions idéologiques et irrationnelles, ce qui pose des questions sur la sécurité des traitements proposés.
Dans ce contexte, la HAS semble davantage écouter les revendications d’un groupe militant, avec des conséquences potentiellement lourdes pour l’ensemble de la société.
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