Politique
Motion de censure : des agriculteurs en colère dégradent plus de trente permanences parlementaires
Plus de trente permanences parlementaires ont été dégradées par des agriculteurs en colère, ciblant des députés ayant voté la censure du gouvernement. Yaël Braun-Pivet a condamné ces actes, soulignant que les préoccupations légitimes ne justifient pas l’intimidation.
En l’espace d’une semaine, plus de trente permanences parlementaires ont été dégradées par des agriculteurs protestant contre les conséquences de la censure du gouvernement. Les agriculteurs ont visé des députés ayant voté la censure du gouvernement, dénonçant une crise agricole non résolue.
La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a exprimé son indignation le 11 décembre, soulignant que ces actes d’intimidation ne sauraient être justifiés, même par des préoccupations légitimes. Elle a fermement condamné ces dégradations et rappelé que « la détresse et les inquiétudes ne doivent pas s’exprimer par l’intimidation envers des représentants démocratiquement élus ».
Agriculteurs : la FNSEA en première ligne
Les dégradations ont principalement été revendiquées par le syndicat FNSEA, dont les membres ont visé des permanences de députés du Nouveau Front populaire (NFP) et du Rassemblement national (RN). Ces derniers avaient voté la censure du gouvernement, une décision jugée par les agriculteurs comme suspendant l’application des promesses gouvernementales face à la crise agricole. Les actions ont pris diverses formes : permanences murées, peinturlurées, ou recouvertes de fumier et de déchets.
Dans son communiqué, Yaël Braun-Pivet a assuré qu’elle veillerait à ce que chaque député victime de dégradation bénéficie de l’accompagnement des services de l’Assemblée nationale pour le dépôt de plainte, et de la protection fonctionnelle si nécessaire. Le climat de tension entre agriculteurs et parlementaires s’intensifie alors que les premières solutions à la crise agricole semblent suspendues.
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