Société
[EN DIRECT] Procès SOS racisme : Erik Tegnér et Marguerite Stern convoqués aujourd’hui au tribunal pour injure publique
Marguerite Stern et Erik Tegnér, accusés d’« injure publique » par SOS Racisme suite à des propos tenus lors d’un entretien en 2023, seront jugés ce mercredi 11 décembre 2024 à la 17ᵉ chambre du tribunal judiciaire de Paris.
Le procès lancé par SOS Racisme est à suivre en direct. Nous vous tenons informés de son déroulement.
14h50
L’audience est officiellement reportée au 26 mars.
14h40
Le Procureur de la République estime que la partie civile a eu suffisamment de temps pour se préparer, notamment en raison de la « gravité » des faits. Le Parquet considère que l’affaire doit être examinée aujourd’hui. L’audience est suspendue.
14h35
Me Pichon, avocat d’Érik Tegnér, trouve légitime le renvoi, mais critique la position de SOS Racisme, arguant que leur objectif semble être « de faire comprendre la leçon » à Stern. « Vous n’êtes pas maîtresse d’école », lance-t-il.
14h30
L’avocate de la partie civile critique également Marguerite Stern pour avoir levé des fonds pour sa défense et largement communiqué sur son procès, estimant qu’elle ne souhaite pas assumer ses déclarations.
14h25
L’avocate de SOS Racisme demande un renvoi, invoquant l’absence de Marguerite Stern et son refus d’« assumer ses propos racistes ». La défense de Stern ne s’y oppose pas, soulignant son état de santé et le harcèlement qu’elle subit. Elle garantit qu’elle viendra s’expliquer ultérieurement.
14h20
L’audience débute avec SOS Racisme représentée par Me Bérénice Hahn de Bykhovetz. De son côté, Marguerite Stern est défendue par Me Louis Cailliez, et Erik Tegnér par Me Frédéric Pichon.
14h10
Avant l’audience, une autre affaire prend place : la LICRA a déposé plainte contre Éric Zemmour, le président de Reconquête!, pour avoir établi un lien entre immigration et insécurité, citant la meurtrière algérienne de Lola.
14h05
Marguerite Stern, essayiste et convoquée par SOS Racisme pour des propos tenus lors d’un entretien long format chez Frontières, n’est pas présente pour des raisons médicales.
14h00
Notre journaliste @JordanFlorentin est sur place pour couvrir l’audience qui vient de débuter.
Ce mercredi 11 décembre 2024, Marguerite Stern et Erik Tegnér, respectivement militante féministe critique de la question trans et directeur de la rédaction de Frontières, seront jugés à la 17ᵉ chambre du tribunal judiciaire de Paris après avoir été accusés d’« injure publique » par l’association SOS Racisme. Cette plainte fait suite à la diffusion, en juillet 2023, d’un entretien de Marguerite Stern dans lequel elle abordait les liens entre immigration et violences faites aux femmes.
Lors de cette interview diffusée par Frontières, Marguerite Stern énonçait plusieurs affirmations qui seraient à l’origine de sa poursuite, notamment que « proportionnellement, les personnes issues de l’immigration africaine et moyen-orientale agressent plus les femmes que les Français de culture française » et qu’il existe une insécurité palpable dans certains quartiers, comme Barbès, en raison d’une « surreprésentation des hommes d’origine africaine ». Ces déclarations ont choqué SOS Racisme, qui a porté plainte pour « injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion ».
La défense de Marguerite Stern : « un harcèlement judiciaire »
Pour sa défense, Marguerite Stern considère que cette procédure s’inscrit dans une forme de « harcèlement judiciaire », orchestrée par des associations subventionnées et visant à réduire au silence ceux qui osent exprimer des opinions dissidentes. « Ces vérités sont partagées par une grande partie du peuple français », déclare-t-elle.
Face à la menace d’une amende de 45 000 euros et d’un an de prison, Marguerite Stern a lancé une cagnotte en ligne pour financer ses frais de procédure, estimant qu’elle pourrait avoir besoin de 20 000 euros pour un appel potentiel. Son avocat, Louis Cailliez, plaidera la relaxe, bien qu’il reste conscient des pressions que ces puissantes associations peuvent exercer dans ce type de procès. « Leur but, c’est de ruiner Marguerite pour la faire taire… », déclare-t-il avec gravité. Le procès du 11 décembre s’annonce donc comme un véritable test pour la liberté de la presse et d’expression.
À lire aussi : Un an après Crépol : les jeunes du quartier de la Monnaie se disent « victimes de discriminations »
Aucun commentaire
Loading