Société
Journée internationale pour les droits des animaux : le combat est loin d’être terminé
Hier, mardi 10 décembre se tenait la Journée internationale des droits des animaux, une occasion importante de rappeler la place considérable qu’ont nos compagnons à quatre pattes, mais surtout la place considérable qu’ils – doivent – avoir à nos côtés, dans nos sociétés, dans nos combats et textes de loi. Et surtout l’occasion de questionner leur bien-être à travers l’évolution de leur protection juridique.
Cette date, le 10 décembre, n’a pas été choisie au hasard puisqu’elle est également la date de célébration des Droits de l’Homme et elle entend, avec ce doublon calendaire, dénoncer « l’hypocrisie » qui consiste à ne pas reconnaître les droits fondamentaux des animaux : droit à la vie, à la liberté et à l’épanouissement naturel. Mais cette journée consiste également à manifester en silence sur des lieux où des animaux ont été maltraités, torturés, tués, comme par exemple dans certains laboratoires de recherche.
L’état actuel du droit en matière de condition animale
Juridiquement parlant, c’est en 2015 seulement que le Code civil français vient reconnaître les animaux comme des « êtres vivants doués de sensibilité », ce qui permettra alors d’améliorer leur protection contre la maltraitance. Pour autant, ils ne sont toujours pas considérés comme des personnes juridiques, mais ce nouveau statut permet toutefois, et c’est là une belle avancée, de garantir des droits fondamentaux pour leur bien-être, principalement en matière de santé et de conditions de vie.
En parrallèle, il y a des obligations pour les maitres aussi, de toute évidence moins connues, et qu’on décrit comme étant les responsabilités légales et morales à l’instar de celles entre êtres humains, dans une famille ou une fratrie par exemple. Il est notamment impératif de fournir à nos petites bêtes une nourriture de qualité, un accès à l’eau, un espace suffisant, et des soins vétérinaires réguliers.
Nombre de ces règles semblent couler de sens, sauf pour ceux qui, comme on a pu le découvrir récemment avec effroi sur Snapchat, jettent des chatons depuis leurs fenêtres d’immeuble ou du haut d’un pont en Aveyron comme une récente affaire nous l’avait appris. Les propriétaires sont pourtant tenus de prévenir toute forme de maltraitance, qu’elle soit physique ou par négligence, sous peine de sa
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