Société
Attentat déjoué à Poitiers : des étudiants islamistes voulaient venger la bataille de Charles Martel
Trois étudiants radicalisés projetaient une attaque visant la mairie de Poitiers pour instaurer un califat. Leur plan, basé sur des explosifs artisanaux, a été déjoué par la DGSI.
Le 7 décembre, Anes T., Anas F. et Hassane A., trois étudiants de Nantes et Nîmes, ont été écroués pour avoir projeté une attaque terroriste d’envergure. Leur cible : des symboles résonnants, à commencer par la mairie de Poitiers, choisie en référence à la bataille historique de 732. Leur objectif : provoquer chaos et guerre civile pour instaurer un État islamique en France.
Les trois jeunes hommes, âgés de 19 et 20 ans, avaient avancé dans leurs plans, expérimentant la fabrication d’explosifs grâce aux compétences de l’un d’eux en chimie. Détectés par les agents de la DGSI, ils ont été interceptés avant de pouvoir passer à l’action.
Attentat de Poitiers : des profils sous haute surveillance
Anes T., étudiant en informatique à Nantes, se faisait appeler « Abou al Nasr al Hassani » et animait une chaîne YouTube dédiée à la diffusion de préceptes religieux. Fils d’un imam, il était en contact étroit avec des individus fichés pour islamisme radical. Une traque minutieuse a permis de retracer ses manœuvres, notamment des essais de TATP, un explosif prisé des réseaux djihadistes.
En 2024, la France a évité 85 attentats, dont 8 grâce à l’action de la DGSI. Il convient également de rappeler qu’en près de dix ans, depuis 2012, les attaques terroristes ont causé la mort de 273 personnes et fait de nombreux blessés, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.
À lire aussi : GTA 6 : Rockstar Games promet un opus plus inclusif, mais à quel prix ?
Aucun commentaire
Loading