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Industrie française : « Nous sommes réveillés ! »

Étonnamment, alors que l’industrie française continue à disparaître par petits bouts ou à se disperser à l’étranger, on ne compte plus les articles de presse qui célèbrent le contraire et les projets qui fleurissent en égrenant les milliards et les créations d’emplois ! L’oeil éco de Loîk Le Floch Prigent

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Industrie française : « Nous sommes réveillés ! »

Où en est l’industrie française ? Les chefs d’entreprises sont réveillés, eux, et ne sont pas dans le déni de réalité : les annonces sont avant tout de la communication, nous sommes rattrapés, nous, par nos comptes d’exploitation, nos marges et nos carnets de commandes. Nous finissons par penser que nous ne vivons pas dans le même monde.

La désindustrialisation a beaucoup d’aspects et chacun a ses raisons d’avoir arrêté ou déménagé sa production, d’avoir vendu son entreprise : difficile d’être exhaustif tant les situations sont complexes et contrastées, géographiques, familiales, techniques, financières… On peut donc constater depuis plusieurs dizaines d’années la disparition de centaines d’entreprises et de productions, et hélas ! la continuation de cette évolution, sans qu’un grand nombre de sociétés nouvelles conduise réellement à une réindustrialisation. Que ce soit en balance commerciale, en emplois ou en pourcentage de production dans le PIB, les chiffres sont mauvais pour notre pays et ne sont pas en voie d’amélioration. Les discours sont nécessaires, mais doivent être suivis de décisions, de réalisations, pour changer la face des choses.

Pourquoi certains industriels français restent en France ?

Si l’on pose la question de savoir pourquoi un industriel français reste en France, la seule réponse véritable est que le dirigeant se sent français et qu’il a envie de rester chez lui, car c’est son pays. Lui demander de fournir la liste des avantages de cette installation prioritaire conduit généralement à un inventaire à la Prévert de toutes les avanies accumulées avec le temps et dont les années récentes ont augmenté le nombre en réduisant toujours plus la compétitivité de ses activités. Pour calmer ces chefs d’entreprises, on leur parle souvent d’aides et de subventions, mais ils répondent en difficultés structurelles, en normes, règlements, taxes, impôts, instabilité dans les tex

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Patrick Jobart

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