Société
Fusillade à la Kalachnikov à Grenoble, deux jeunes gravement blessés
Lundi 2 décembre, dans le quartier de l’Alma à Grenoble, deux jeunes hommes âgés de 18 et 19 ans ont été gravement blessés par balles. Les coups de feu, tirés avec une arme de type Kalachnikov, ont résonné en pleine rue, nécessitant une intervention d’urgence des secours. Les victimes, rapidement transportées à l’hôpital, se trouvaient dans un état critique.
Les faits se sont déroulés vers 23h30, près de la place Edmond-Arnaud, à proximité d’un point de trafic de drogue et non loin du commissariat. Le jeune homme de 19 ans, blessé au pied, s’est réfugié sous un véhicule, tandis que celui de 18 ans, touché à la jambe et à la hanche, a trouvé refuge dans une cour voisine. Les deux blessés, déjà connus des forces de l’ordre, ont été pris en charge par les pompiers et les équipes du SAMU, avant d’être transportés au CHU Grenoble-Alpes.
Selon les informations d’Actu17, sur place, les policiers ont découvert une quinzaine d’étuis de calibre 7,62, typiques d’un fusil d’assaut Kalachnikov. Une enquête pour tentative d’assassinat a été confiée à la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS). Le périmètre a été sécurisé afin de permettre les premières constatations.
Ce n’est pas la première fois que le quartier de l’Alma est marqué par des violences armées. En mai dernier, un adolescent de 15 ans avait été gravement blessé dans des circonstances similaires. Selon les autorités, les fusillades liées aux trafics de stupéfiants se multiplient dans l’agglomération grenobloise : en octobre, le parquet avait recensé environ 50 épisodes de tirs, ayant causé la mort de six personnes.
La montée de l’insécurité urbaine à Grenoble
Ce nouvel acte de violence à Grenoble rappelle une autre affaire marquante survenue récemment dans la même ville. Le 10 octobre dernier, un fourgon de transport de fonds avait été la cible d’une attaque armée spectaculaire en plein centre-ville, impliquant également des fusils d’assaut de type Kalachnikov. Si aucune victime n’avait été déplorée lors de cette tentative de braquage, l’attaque avait semé la panique parmi les passants. Ces deux événements, bien que distincts, mettent en lumière la récurrence d’actes violents dans l’agglomération grenobloise et interrogent sur la montée de l’insécurité liée à l’usage d’armes dans un contexte urbain.
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