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Corée du Sud : le président Suk-yeol déclare la loi martiale pour contrer les « forces communistes nord-coréennes »
Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a décrété la loi martiale pour contrer les forces internes menaçant l’ordre constitutionnel, dans un contexte de blocage politique. Cette décision marque un tournant autoritaire face à l’opposition parlementaire.
« Je déclare la loi martiale pour éradiquer les forces anti-étatiques pro-nord-coréennes qui pèsent sur la liberté et le bonheur de notre peuple », a déclaré Yoon Suk-yeol, sans fournir de détails précis sur les actions concrètes qui suivraient.
Corée du Sud : le Parlement pris en otage par l’opposition
Cette mesure d’urgence intervient dans un contexte de tensions au Parlement local, où les députés de l’opposition détiennent la majorité. D’après Séoul, cette situation a paralysé les mécanismes législatifs et administratifs essentiels au bon fonctionnement du pays. « L’Assemblée nationale est devenue un refuge pour les criminels, cherchant à déstabiliser la nation », a-t-il ajouté. Il souligne également que les partis d’opposition se comportent comme un « repaire de dictature législative ».
De son côté, Lee Jae-myung, chef du Parti démocrate, a glosé la déclaration de loi martiale, la qualifiant de coup d’État déguisé. Il a averti que des tanks et des troupes pourraient prendre le contrôle des institutions publiques.
Cette annonce intervient alors que la Corée du Sud s’apprête à adopter un budget pour l’année à venir. Le pays, qui a connu par le passé plusieurs régimes autoritaires, pourrait se retrouver à un carrefour historique. Pour l’instant, les États-Unis et les alliés internationaux observent la situation avec prudence. Aucune réponse officielle n’a été donnée par la Maison-Blanche, mais le monde entier attend de voir comment cette crise politique interne se dénouera dans les semaines à venir.
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