Société
Cintré : un élu breton accuse l’extrême droite après une altercation, le procureur infirme

Le 22 février dernier, une bagarre avait initialement été présentée comme un acte à connotation raciste et antisémite. Cependant, les investigations menées par la gendarmerie de Mordelles, remettent en question cette interprétation. « Les témoignages recueillis ne permettent pas de confirmer la présence de chants racistes ou de saluts nazis », a affirmé le procureur, tout en reconnaissant que des violences physiques ont bien eu lieu. Selon lui, l’altercation impliquerait des membres de la communauté des gens du voyage, loin des profils idéologiques évoqués au départ.
Une manifestation s’était tenue le samedi 1er mars à Cintré en soutien à Anton Burel. Environ une centaine de personnes s’étaient rassemblées sous la bannière antifasciste, scandant des slogans tels que « Kentreg Enepfaskour » ou « Cintré antifasciste ». Contacté par Ouest-France, l’élu persiste dans sa version des faits : « J’ai vu le salut nazi, j’ai entendu “La France aux Français”. Je suis peut-être le seul à l’avoir vu. »
L’enquête se poursuit
L’enquête sur la bagarre survenue à Cintré se poursuit afin de faire toute la lumière sur les circonstances de l’incident. Les autorités concentrent actuellement leurs efforts sur l’analyse des éléments matériels saisis lors de l’interpellation des suspects. Parmi ces indices, des objets pourraient permettre de mieux comprendre les intentions des individus impliqués, apportant ainsi des réponses aux questions encore en suspens.
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2 commentaires
UCorsu
Les agressions répétées des vermines antifas et de la Jeune Garde du fiché S ne font pas l'objet d'une telle attention et célérité du Parquet et de la justice en général. Symptôme
Signaler un abusSapereAude
[ l’élu persiste dans sa version des faits : « j’ai entendu “La France aux Français”. » ] est donc il en conclue que c'est un slogan d'extrême droite, et donc qu'il faut le condamner. Mettons. Mais alors si l'on ne peut pas le dire, cela voudrait dire que la France n'est pas aux français, ou du moins n'est pas qu'aux français. Mais peut-on dans ce cas encore parler de "France" s'il s'agit d'un territoire géographique dans lequel n'importe qui venant de n'importe où sur la planète pourrait venir s'y installer ? À moins que "France" pour cet élu signifie la dimension culturelle de la France ? Mais dans ce cas aussi, comment résoudre le paradoxe de singulariser la culture française dans les termes, tout en ne la considérer que non-singulière, c'est à dire comme un réceptacle d'un certain pluralisme de cultures ? J'ai peut-être oublié quelque chose, mais la France aux français semble avoir en fait tous les traits d'un pléonasme, pas d'un propos discriminant, ni raciste, ni ostracisant, ni rien de 'phobe'...
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