Politique
« La ligne de front ne cesse de se rapprocher de nous », alerte le ministre Jean-Noël Barrot sur l'Ukraine

Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a exprimé de vives inquiétudes sur la situation de la guerre en Ukraine, soulignant que la « ligne de front ne cesse de se rapprocher » de l'Union européenne. Ces déclarations ont été faites ce lundi 3 mars, lors de son intervention sur France Inter. Elles font suite à un sommet à Londres, où une proposition de trêve partielle en Ukraine a été avancée, visant à favoriser des négociations pour une paix plus stable.
Jean-Noël Barrot a alors alerté sur l’intensification de la menace pour l’Europe, affirmant que « jamais le risque d'une guerre sur le continent européen, dans l'Union européenne, n'a été aussi élevé ». Il a précisé que depuis près de quinze ans, la menace russe ne cesse de se rapprocher des frontières de l'Union. Une telle montée en puissance de ces tensions est donc devenue une réalité inquiétante pour les pays européens, incitant à une réévaluation des stratégies de défense du continent.
Le sommet de Londres : vers une trêve partielle
Le ministre a évoqué le sommet tenu dimanche à Londres, où les dirigeants européens, notamment ceux de la France et du Royaume-Uni, ont proposé un plan de trêve partielle d’une durée d'un mois en Ukraine. Ce plan inclut un arrêt des hostilités, permettant d'ouvrir la voie à des négociations pour une paix plus stable, avec un déploiement de forces européennes. Selon Jean-Noël Barrot, cette trêve représente un « prérequis » essentiel pour évaluer la bonne foi de la Russie et de son président, Vladimir Poutine, dans l’optique d'une désescalade.
Dans ce contexte de guerre prolongée, le ministre des Affaires étrangères a rappelé l'importance des efforts de défense européens. « C'est pourquoi la France, le président de la République dit depuis sept ans maintenant que nous devons relever notre défense, pour dissuader la menace », a-t-il affirmé. Toujours d'après ses dires, la proposition de trêve partielle à Londres représente un tournant pour les Européens, qui, pendant longtemps, ont eu du mal à accepter la gravité de la situation géopolitique actuelle.
Jean-Noël Barrot a finalement souligné que le sommet de Londres marquait un « réveil » des Européens face à la réalité de la guerre en Ukraine. Ce revirement pourrait signifier un soutien plus concret à l'Ukraine et une volonté plus affirmée de protéger l’Europe de toute nouvelle escalade.
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7 commentaires
vert10
Un ministre étranger aux affaires. Hors sol , on voit bien qu'il sort de sciences pipeau Paris et de l'école nationale des amateurs. Poutine en a rien a faire de l'ue , un boulet bientôt islamisé et ruiné. Poutine veut le retour de la Crimée et du Dombass . Dans le giron russe de cette population russophone.Et l'otan hors des murs de L'Ukraine
Signaler un abusUCorsu
Cette addition d'incompétents et de militants pro guerre est tres inquiétante...
Signaler un abusSapereAude
La seule ligne de front qui avance déjà en Europe, et que ces technocrates cherchent par tous les moyens à taire, et à faire taire ceux qui le dénonce, est celle représenté par un jihad de basse intensité qui tue chaque jours des Européens sur leur propre sol. Un jihad mené par des individus, dont aucune excuse, et sans faire d'essentialisme, ne peut effacer un certain nombre de traits d'origine culturelle communs. Le fait même de refuser d'en parler, sans compter d'agir contre, ne peut s'apparenter à minima, si l'on considère les notions de souveraineté et de nation, qu'à de la complicité, si ce n'est de la trahison. La seule guerre par contre que l'Europe semble avoir gagné pour le moment, c'est celle qui empêche la diffusion du débat contradictoire qui est nécessaire pour assurer un choix démocratique éclairé. Sans ce débat, il n'y a pas d'éclairage, et donc il n'y a pas de démocratie.
Signaler un abusSapereAude
Une autre question devrait tarauder ces technocrates va-t-en guerre : Sont-ils bien sûr que les peuples européens accepteront de rejoindre les forces armées, hors conscription obligatoire, si le besoin sur la ligne de front le demande ? Sont-ils aussi bien sûr que la majorité des jeunes musulmans en France accepteront de se plier à une quelconque conscription, compte tenu que dans un des derniers sondages de l’IFOP, 78% d’entre eux estiment que la laïcité est discriminatoire envers eux, que 83% sont pour des régimes alimentaires spécifiques dans les cantines, que 50% défendent le droit de ne pas assister aux cours dont le contenu heurterait leurs convictions religieuses, que 38% n’expriment pas de condamnation totale à l’égard de l’auteur du meurtre de Dominique Bernard [ https://www.ifop.com/publication/abayas-burqa-attentat-darras-enquete-aupres-des-musulmans-sur-la-laicite-et-la-place-des-religions-a-lecole-et-dans-la-societe/ ]. [PS: Idem en Angleterre ou plus de la moitié estiment que la sharia est supérieure aux lois séculaires…]
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