Politique
Une association LGBT trans-radicale obtient une subvention de 138 700 € de la part de l'Etat, le syndicat UNI s'élève contre ces financements

Le syndicat étudiant UNI tire la sonnette d’alarme sur les liens étroits entre le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR) et l’association OUTrans. Loin de se limiter à un rôle de soutien aux personnes transgenres, cette dernière s’imposerait comme une force de lobbying idéologique au sein des institutions, bénéficiant de financements publics conséquents.
Une influence grandissante au sein du MESR
Selon l’UNI, le partenariat entre le MESR et OUTrans dépasse le simple cadre de la sensibilisation. L’association aurait un rôle actif dans l’élaboration des politiques publiques, notamment dans le cadre du plan national d’actions pour l’égalité et la lutte contre les discriminations anti-LGBT+ 2023-2026.
À travers des formations en ligne, des webinaires et des supports pédagogiques, OUTrans promeut une approche militante des questions de genre. Selon leur doctrine, la transition de genre ne relèverait pas d’un encadrement médical, mais d’un droit inconditionnel, accessible sans suivi psychiatrique. Le MESR aurait proposé ces formations aux organisations représentatives étudiantes (ORE), leur donnant ainsi une légitimité institutionnelle.
Des subventions publiques au service d’un agenda militant
L’association OUTrans bénéficie d’un soutien financier massif de l’État. Dans son communiqué, l'UNI précise qu'en 2022, elle a reçu 144 800 € de subventions publiques, dont 138 700 € directement alloués par le MESR. À ces montants s’ajoutent 100 000 € de la Ville de Paris et 85 000 € de la DILCRAH (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT).
Ces financements servent notamment à financer « La Bulle », un espace présenté comme un lieu de solidarité LGBTQI+, mais qui serait, selon l’UNI, « un véritable centre de diffusion idéologique ». L’argent public financerait également la publication de brochures prônant l’accès facilité aux traitements hormonaux, y compris pour les mineurs, sans encadrement médical strict.
Un activisme dépassant le cadre du soutien associatif
Outre ses formations et ses publications, OUTrans mène un travail de pression sur les institutions. L’association milite activement pour la dépsychiatrisation des transitions et encourage un accès aux traitements hormonaux et chirurgies sans suivi médical rigoureux, y compris pour les mineurs.
Elle a également joué un rôle clé dans la dissolution du Conseil scientifique de la DILCRAH, après avoir dénoncé les positions de son président jugées trop critiques envers la transition des jeunes. De plus, OUTrans s’oppose à certaines associations LGBT+ qui n’adoptent pas une ligne jugée suffisamment radicale, créant ainsi des tensions au sein même du mouvement.
L’UNI demande la fin du partenariat
Alors que les universités font face à des restrictions budgétaires, l’UNI dénonce l’utilisation de fonds publics pour soutenir une association dont l’objectif principal serait d’imposer une vision idéologique des questions de genre.
Le syndicat étudiant exige ainsi du MESR qu’il mette fin à son partenariat avec OUTrans et qu’il cesse tout financement public à cette organisation. Selon l’UNI, le ministère doit garantir que les fonds alloués à l’enseignement supérieur servent en priorité les étudiants et la recherche, et non des initiatives militantes controversées.
2 commentaires
vert10
La dilcrah comme le CNCDH un machin inutile style arcom. Pour faire des rapports que personne ne lit et recaser les copains . Il est temps de faire le ménage
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