« Donald Trump est le meilleur ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison Blanche » : Netanyahou exprime sa gratitude pour les armes américaines fournies à Tsahal

Dans un message vidéo diffusé en anglais ce dimanche 2 mars, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a exprimé sa gratitude envers le président américain Donald Trump pour l’envoi d’armes à Israël. Il a qualifié Trump de « meilleur ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison Blanche ».

Benjamin Netanyahou a salué Donald Trump pour avoir autorisé la livraison de munitions, précédemment bloquées sous l’administration de Joe Biden. Selon lui, cette aide fournit à Israël « les outils nécessaires pour finir le travail contre l’axe iranien du terrorisme ». Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a confirmé samedi avoir signé une aide militaire d’environ 4 milliards de dollars à destination d’Israël, levant ainsi un embargo partiel imposé par le gouvernement précédent.

L’Iran reste une préoccupation majeure pour le Premier ministre israélien, qui accuse la République islamique de chercher à développer une bombe atomique pour détruire Israël. Téhéran dément ces allégations, affirmant que son programme nucléaire est uniquement civil, bien que les Occidentaux s’inquiètent de l’augmentation de son stock d’uranium hautement enrichi.

Depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché une guerre dévastatrice à Gaza, Israël fait face à plusieurs fronts liés à l’Iran. Outre le Hamas, soutenu par Téhéran, le pays est en conflit ouvert avec le Hezbollah libanais, créé en 1982 avec l’appui iranien. Israël a également subi des attaques de drones et de missiles de groupes armés soutenus par l’Iran au Yémen et en Irak, agissant en solidarité avec les Palestiniens de Gaza.

En 2024, l’Iran a mené deux attaques directes contre Israël. En avril, des centaines de missiles et drones ont été lancés en représailles à une frappe attribuée à Israël contre le consulat iranien à Damas. En octobre, une seconde offensive a suivi l’assassinat par Israël du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran fin juillet, et de Hassan Nasrallah, leader du Hezbollah, lors d’un bombardement à Beyrouth fin septembre.

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