Politique
« L’Algérie ne respecte pas le droit international » : Bruno Retailleau menace de réexaminer les accords de 1968

Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, n'a pas caché sa volonté de maintenir une ligne de fermeté, désormais « partagée par le gouvernement », concernant la relation avec l’Algérie. Invité ce lundi 3 mars sur BFMTV, il s’est réjoui de l'engagement du gouvernement dans un rapport de force assumé. Cette position se manifeste en particulier à la suite de l'attaque au couteau à Mulhouse, attribuée à un Algérien récidiviste, dont le cas soulève des questions sur la coopération entre la France et l’Algérie. « L’Algérie ne respecte pas le droit international », a insisté Bruno Retailleau, soulignant qu'un ressortissant algérien, identifié et dangereux, doit impérativement être réadmis par son pays.
Bruno Retailleau a également annoncé qu’il présentera aux Algériens « une liste de plusieurs centaines de personnes, dont il est établi qu’ils sont Algériens et dangereux ». Le ministre a souligné que cette démarche serait « l’épreuve de vérité » pour l’Algérie, qui devra accepter ces individus sur son sol, sous peine de voir des mesures encore plus sévères appliquées.
La révision des accords de 1968 en question
Mercredi soir, François Bayrou a lancé une offensive en demandant un réexamen des accords de 1968 qui régissent la coopération entre les deux pays. Selon lui, si ces accords ne sont pas respectés, la France devra envisager de les dénoncer dans un délai de « un mois, six semaines ». Cette proposition met en lumière les tensions actuelles, notamment le manque de réciprocité de la part de l’Algérie sur certains dossiers, comme la gestion des immigrés en situation irrégulière.
« Il y a sur la table les moyens d’une réponse graduée », a précisé Bruno Retailleau. Parmi les mesures envisagées, il évoque la possibilité de remettre en cause le statut des diplomates algériens, notamment en restreignant l’accès sans visa, ou de remettre en question l’accord de 1968. Le ministre a même soulevé l'idée d'une pression sur Air Algérie concernant le respect des formalités administratives, dans un contexte où la coopération sécuritaire entre les deux pays se dégrade, en particulier depuis l’affaire Boualem Sansal. Le climat diplomatique se tend également avec des mesures telles que la mise à l’écart des entreprises françaises dans les commandes publiques algériennes et la montée de l'hostilité antifrançaise dans la société algérienne.
Face à cette situation, Bruno Retailleau interroge : « Faut-il que la France baisse la tête ? ». Il défend avec vigueur que « aucune douleur de l’histoire ne donne de permis pour offenser la France ».
5 commentaires
SapereAude
@POP11 : un Homme politique qui effectivement est bien à la hauteur... [ Bruno Retailleau nomme l'ancienne présidente de SOS Racisme Cindy Léoni à un poste clé au ministère de l'Intérieur - https://www.frontieresmedia.fr/politique/bruno-retailleau-nomme-lancienne-presidente-de-sos-racisme-cindy-leoni-a-un-poste-cle-au-ministere ]
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Retailleau, tayo tayo, ce glandu vendu est un vendu qui ne fera rien, il est comme son président gérontophile, il bouffe des babouches. Il endort les glands.
Signaler un abusJehan
Pendant ce temps, Macron et sa clique, le petit Retailleau tayo tayo,friment sur tout et rien et laissent égorger des Français(ses), et même pensent à la guerre pour dfendre l'ukraine nazie, parce qu'ils sont eux-mêmes des nazis. Il est temps de les foutre en l'air et de revenir à une véritable démocratie, libre du nazisme macroniste, UE et autres. Retailleau, voyez qui il a choisi, une ancienne présidente de SOS Racisme, autrement dit, le racisme anti-blancs et haine de la France.
Signaler un abusvert10
Visiblement il s'agit d'un accord franco algérien, et non pas d'un traité. Le 1er ministre peut dénoncer cette accord sans passer par le président
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