Politique
Vienne (38) : une minute de silence pour Philippine perturbée par le collaborateur d’un député LFI et des militants d’extrême gauche
Ce samedi 28 septembre, un hommage à Philippine, victime d’un meurtre atroce, a été perturbé par des militants d’extrême gauche à Vienne, dans l’Isère. L’un des responsable de la perturbation de l’hommage est l’antifa Allan Brunon, collaborateur du député LFI Gabriel Amard.
La minute de silence pour Philippine, organisée par la députée Hanane Mansouri du groupe À droite !, a été violemment interrompue par des individus scandant des slogans antifascistes, méprisant la mémoire de la victime et de la famille en deuil. L’un des responsable de la perturbation de la minute de silence est l’antifa Allan Brunon, collaborateur du député LFI Gabriel Amard.
Une provocation qui choque après l’assassinat de Philippine
L’événement s’est déroulé sur la place du Palais Charles de Gaulle, où plusieurs personnes s’étaient rassemblées pour honorer la mémoire de Philippine, tuée par un homme sous Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF). Mais ce moment solennel a été perturbé par un groupe d’extrémistes de gauche, scandant « Siamo tutti antifascisti » (Nous sommes tous antifascistes) face à des citoyens venus se recueillir en silence. Allan Brunon, collaborateur du député LFI Gabriel Amard a revendiqué faire partie du groupe qui a perturbé la minute de silence en postant sur son compte X.
Cette action a rapidement fait le tour des réseaux sociaux après que Hanane Mansouri a publié une vidéo sur X (anciennement Twitter), accompagnée de la légende : « Honte à ces gens qui salissent la mémoire de nos compatriotes innocents ».
L’acte de provocation a suscité une vague d’indignation. Quentin Fares, député suppléant du Rassemblement National, a qualifié ces militants de « voyous » qui piétinent la mémoire de la victime.
Un contexte scandaleux
Cette perturbation intervient dans un contexte déjà tendu, après les obsèques de Philippine, célébrées la veille à la cathédrale Saint-Louis de Versailles. Philippine, jeune étudiante de 19 ans, a été retrouvée enterrée dans le Bois de Boulogne, tuée par Taha O., un Marocain sous OQTF, multirécidiviste et déjà condamné pour viol. Le fait que cet individu n’ait pas été expulsé, malgré son casier judiciaire, continue de scandaliser l’opinion publique.
L’intervention des militants d’extrême gauche ce samedi matin, cherchant à détourner l’attention du drame pour imposer leur idéologie, a choqué et suscité de nombreuses réactions.
Cet acte ne fait que renforcer l’indignation de la population et les appels à des mesures plus strictes face à la montée des violences et de l’intolérance de ces militants.
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